CGG Veritas flambe de 6,57% à 14,835 euros, occupant ainsi de loin la première place du palmarès de l'indice parisien SBF 120. Au-delà des rachats à bon compte (l'action a atteint mardi son plus bas annuel de 12,93 euros), les investisseurs semblent de nouveau séduits par les perspectives à moyen et long terme offertes par le secteur de la recherche sismique destinée aux compagnies pétrolières. La raison de ce regain de confiance se trouve peut-être à Oslo, au siège du principal concurrent de CGG Veritas, Petroleum Geo-Services (PGS).

PGS a en effet tenu aujourd'hui une conférence sur l'évolution de l'offshore pétrolier. Dans une présentation disponible sur le site internet du groupe norvégien, les économistes de PGS anticipent une accélération de la hausse des prix du pétrole dans les mois à venir et par conséquent une augmentation des dépenses des compagnies pétrolières dans l'exploration-production.

Selon PGS, la demande en recherche sismique a augmenté de 10,5% par an sur la période 2006-2010. Et surtout, note le groupe norvégien, la demande va progresser dans les mois et les années à venir au même rythme que l'offre.

Ce point de vue est d'importance. En effet, le principal risque pesant sur le secteur est la chute des cours du pétrole dans le sillage de la crise qui pousse les compagnies pétrolières à freiner leurs investissements. Ce qui a provoqué une situation de surcapacité sur le marché de la sismique, avec pour conséquence une baisse des prix.

Pour PGS, cette situation, vérifiée en 2010, va s'estomper progressivement en 2011.

(P-J.L)