Enfin l'éclaircie pour CGG ? Après trois années très éprouvantes, le spécialiste des études sismiques pour l'exploration pétrolière semble avoir amorcé en fin d'exercice 2017 une timide convalescence. Dans un communiqué publié ce matin, le groupe, qui a enclenché une vaste restructuration financière pour éviter la faillite, a relevé ses prévisions de résultats pour l'exercice clos fin décembre. Une bonne nouvelle saluée en Bourse : le titre bondit de plus de 16% à 5,22 euros.

L'Ebitda de CGG, hors coûts liés à la restructuration, devrait ainsi afficher une croissance supérieure à 10% au lieu d'une stabilité attendue par rapport à 2016 (328 millions de dollars). Une embellie qui s'explique par la reprise, tant attendue, des ventes multi-clients en fin d'année.

Au sein de la division Géologie, Géophysique et Réservoir (GGR), les ventes trimestrielles multi-clients se sont en effet élevées à 160 millions de dollars, supérieures aux attentes du groupe. Les ventes de l'Equipement et de l'Acquisition de données contractuelles ont été, pour leur part, en ligne avec ses prévisions.

Au quatrième trimestre, le chiffre d'affaires total de CGG a progressé de 22% à 400 millions de dollars, composé de 256 millions pour la division GGR, 116 millions pour la division Equipements, 40 millions pour la division Acquisition de données contractuelles et 12 millions d'éliminations. Le chiffre d'affaires 2017 est, lui, en hausse de près de 10% à 1,32 milliard de dollars.

CGG enregistrera 26 millions de dollars de coûts de restructuration au quatrième trimestre

CGG a précisé que les coûts de restructuration liés à sa transformation industrielle et à sa restructuration financière étaient estimés à 187 millions de dollars sur l'ensemble de l'année 2017, dont 26 millions enregistrés au quatrième trimestre 2017.

La dette nette à fin décembre 2017 s'élève à 2,640 milliards de dollars contre 2,571 milliards à fin septembre et inclut 315 millions de liquidités. Ce montant de liquidités, plus élevé qu'attendu en fin d'année, provient d'une gestion stricte de la trésorerie, d'un niveau d'investissements moins élevé et d'un meilleur recouvrement des créances clients.

Néanmoins sur l'ensemble de l'année 2017, la variation du besoin en fonds de roulement de CGG reste comme attendue négative, en l'absence d'une contribution positive du fond de roulement comparé à 2016.