Le tribunal a déclaré irrecevables les demandes des porteurs d'Océanes qui avaient engagé un recours à l'encontre du plan, a précisé dans un communiqué le spécialiste français des services et équipements géophysiques.

L'audience d'examen par la justice américaine de la demande de reconnaissance du jugement d'arrêté du plan de sauvegarde dans le cadre de la procédure de "chapter 15", prévue le 21 décembre, constitue la prochaine étape judiciaire du plan.

Les actionnaires de CGG ont déjà donné leur feu vert mi-novembre au sauvetage du groupe, qui entraînera de fait sa prise de contrôle par ses créanciers via la conversion de leur dette en capital, avec pour effet une dilution massive des actionnaires actuels.

Ce plan inclut une augmentation de capital de 125 millions de dollars - prévue mi-janvier 2018 -, ainsi que 375 millions de nouvelles obligations et une conversion totale en capital de la dette non-sécurisée existante de CGG de 1,9 milliard.

La direction de CGG estimait qu'un rejet du plan pouvait conduire à moyen terme à un démantèlement de la société, frappée de plein fouet ces dernières années par la réduction drastique des investissements des majors pétrolières.

La cotation de l'action CGG, suspendue à partir de 14h vendredi à la demande de la société dans l'attente de la décision du tribunal de commerce, reprendra à compter du lundi 4 décembre à 9h00.

A la suspension, le titre se traitait à 3,82 euros (en baisse de 1,8% sur la séance). Il a perdu 72% de sa valeur depuis le début de l'année, ce qui a ramené la capitalisation boursière de CGG à 85 millions d'euros.

A titre de comparaison, l'indice Stoxx européen des valeurs liées au pétrole et au gaz cède 2,6% depuis début janvier.

(Benjamin Mallet, édité par Dominique Rodriguez)