Veolia (VIE.FR) a maintenu vendredi le cap sur la restructuration de ses activités après avoir accusé une baisse de 3,1% de son excédent brut d'exploitation (Ebitda) au premier trimestre, un repli toutefois moins prononcé qu'attendu, en raison notamment de pressions sur les prix du marché de l'eau en France et de conditions difficiles sur celui du traitement des déchets.

Outre un repositionnement géographique du groupe, le plan de restructuration comprend un programme de cessions de 5 milliards d'euros sur 2012 et 2013, une réduction des coûts de 420 millions d'euros d'ici à 2015 et une diminution de l'endettement financier net à moins de 12 milliards d'euros à la fin 2013.

Le groupe de services aux collectivités a dégagé au premier trimestre un excédent brut d'exploitation de 900,4 millions d'euros, contre 928,8 millions d'euros un an plus tôt. Il est toutefois supérieur aux prévisions des quatre analystes interrogés par Dow Jones Newswires, qui tablaient en moyenne sur un Ebitda de 893,1 millions d'euros.

Le résultat opérationnel récurrent a reculé de 12,2% à 543,5 millions d'euros.

Le chiffre d'affaires s'est en revanche inscrit en hausse de 4,6% pour atteindre 7,83 milliards d'euros, mieux que les 7,57 milliards d'euros attendus par les analystes.

Les quatre analystes interrogés par Dow Jones Newswires avaient en moyenne anticipé un résultat opérationnel récurrent de 598 millions d'euros et un chiffre d'affaires de 7,57 milliards d'euros.

Les chiffres publiés par Veolia pour le premier trimestre ont été retraités pour prendre en compte la cession ou les mises en vente d'activités comme Proxiserve, Citelum, les activités de traitement des déchets solides aux Etats-Unis et d'eau au Royaume-Uni, ainsi que la division de transport Transdev.

-Géraldine Amiel et Ambroise Ecorcheville, Dow Jones Newswires

(Martine Pauwels a contribué à cet article)