Vallourec (>> Vallourec) a annoncé mardi que son chiffre d'affaires avait chuté de 36% au premier trimestre en raison d'une demande toujours en berne dans le gaz et le pétrole mais le fabricant de tubes a confirmé ses objectifs de résultats sur l'exercice 2016.

Vallourec a indiqué avoir enregistré un chiffre d'affaires de 671 millions d'euros sur les trois premiers mois de l'année. Le groupe prévoit sur la période un résultat brut d'exploitation en perte, "légèrement supérieur à -77 millions d'euros".

Le spécialiste des tubes sans soudure a continué de subir les effets néfastes des annulations de projets des majors du secteur dans le contexte de chute des cours du brut.

"Comme anticipé, les résultats du premier trimestre sont impactés par la baisse des volumes qui atteignent un nouveau point bas, notamment pour les activités Pétrole et Gaz qui continuent d'évoluer dans un contexte de marché défavorable", a souligné Vallourec dans un communiqué.

Le groupe a cependant confirmé ses objectifs de résultats pour 2016, continuant de tabler sur un "résultat brut d'exploitation inférieur à celui de 2015" et sur "un flux de trésorerie négatif d'environ 600 millions d'euros à besoin en fonds de roulement stable".

"Après un deuxième trimestre qui devrait être meilleur que le premier trimestre 2016 en raison de la concentration sur cette période d'un certain nombre de commandes à livrer, nous continuons à ce stade à anticiper un second semestre difficile", a prévenu Vallourec.

Vallourec doit publier ses résultats complets du premier trimestre le 3 mai 2016.

Pour faire face à la baisse de son activité, le groupe a présenté au début février un nouveau plan de restructuration qui prévoit une réduction de moitié des capacités de production de tubes en Europe d'ici à 2017, par rapport au niveau de 2014.

Vallourec doit également procéder à une augmentation de capital de 1 milliard d'euros avec le soutien de l'Etat français, à l'issue de sa prochaine assemblée générale annuelle des actionnaires qui aura lieu mercredi.

Après l'augmentation de capital, l'acquisition programmée de la société chinoise Tianda et la consolidation de VSB, le groupe table sur une dette ramenée à 1,5 milliard d'euros en fin d'année, contre 1,8 milliard d'euros au 31 mars.

-Jérôme Batteau et Thomas Varela, Dow Jones Newswires; +33 (0)1 40 17 17 72; thomas.varela@wsj.com ed : PNR

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