Le producteur de tubes sans soudure en acier, qui fournit les secteurs du pétrole et du gaz, de l'énergie électrique, de la pétrochimie et de l'automobile, a indiqué dans un communiqué qu'il attendait un chiffre d'affaires et une marge opérationnelle "légèrement inférieurs" au premier semestre 2010 à ceux réalisés au second semestre 2009.

Auparavant, il avait indiqué que ses ventes et son résultat brut d'exploitation (RBE) seraient tous deux "sensiblement inférieurs" au premier semestre à ceux de la seconde moitié de 2009.

Vallourec a également estimé que "le point bas" en termes de ventes et de RBE avait été atteint au cours du premier trimestre et a précisé s'attendre à une hausse séquentielle de ces indicateurs au deuxième, notamment grâce à une progression de l'activité pétrole et gaz en Amérique du Nord et des marchés hors énergie.

"Sur le reste de l'année, le chiffre d'affaires devrait rester soutenu. La faiblesse du marché de l'Énergie électrique continuera à affecter les marges, tandis que dans un contexte d'inflation des matières premières les prix de vente augmenteront progressivement", a ajouté la société.

Le groupe, qui a fait état d'une "hausse significative des prises de commandes", entend en outre continuer de donner la priorité à la réduction de ses coûts et à la mise en oeuvre de son programme d'investissements stratégiques.

Vallourec a enregistré au premier trimestre un résultat net part du groupe de 60,8 millions d'euros (-68%), un résultat d'exploitation de 98,7 millions (-66%), un RBE de 148,4 millions (-56%) et un chiffre d'affaires de 877,4 millions (-33%).

Sa marge RBE/chiffre d'affaires s'est ainsi établie à 16,9% contre 25,8% un an plus tôt.

Six analystes interrogés par la rédaction de Reuters attendaient en moyenne un résultat net de 60 millions d'euros, un RBE de 144 millions et un chiffre d'affaires de 934 millions.

Au 31 mars 2010, le montant de la trésorerie nette de Vallourec a diminué de 52 millions d'euros à 355 millions.

Benjamin Mallet, édité par Matthias Blamont