Vers 9h45, le titre reculait de 16,38% à 34,845 euros, après avoir été réservée à la baisse à l'ouverture, accusant ainsi la plus forte baisse de l'indice SBF 120, en recul de 0,99% au même moment.

Dans un environnement économique déprimé, le producteur de tubes sans soudure en acier s'attend désormais pour l'année en cours à une croissance d'environ 5% de son chiffre d'affaires, alors qu'il prévoyait initialement une hausse de l'ordre de 10%.

Les analystes soulignent une publication trimestrielle encore plus faible qu'attendu et une visibilité entachée par l'activité Hors Energie.

"En outre, la montée en puissance des nouvelles usines au Brésil et aux Etats-Unis ne se passe pas selon le calendrier annoncé", commente dans une note CM-CIC Securities, qui a abaissé, comme d'autres brokers, son objectif de cours sur la valeur de 66 à 49 euros.

"Les coûts de démarrage sont désormais estimés à 120 millions d'euros en 2012, contre 90 millions d'euros précédemment. Les investissements liés à ces projets sont également plus élevés que prévu", ajoute l'intermédiaire.

Malgré la chute du titre, UBS, qui ne vise plus qu'un cours de 42 euros pour le titre, contre 50 euros auparavant, prévient qu'une nouvelle série de mauvais résultats et prévisions pourrait encore peser sur le titre.

Sur les trois premiers mois de l'année, les ventes de Vallourec ont progressé de 4% par rapport au premier trimestre 2011 mais en contraction de 23% par rapport au dernier trimestre de 2011. Sa marge brute d'exploitation ressort à 12,7% à fin mars 2012, contre 16,4% au quatrième trimestre et 17,7% au T1 2011.

Alexandre Boksenbaum-Granier, édité par Jean-Michel Bélot