Dans un communiqué, la banque française explique que cette alliance permettra aux deux groupes d'offrir aux investisseurs un service mondial d'administration de fonds, de banque dépositaire, de prêt-emprunt de titres et de distribution de fonds.

"Ce n'est pas un partenariat capitalistique. Il n'y a pas du tout d'échange d'actions entre les deux groupes", a déclaré à Reuters Alain Closier, directeur de Société générale Securities Services (SGSS), filiale spécialisée dans les métiers titres de la SocGen.

"Nous n'avons pas d'objectif ni de projet de rapprochement capitalistique" entre les deux établissements, a-t-il ajouté.

La banque française n'a pas donné d'indications sur les objectifs commerciaux chiffrés que se fixent les deux groupes. Mais elle assure que l'alliance n'est pas motivée par la réduction des coûts.

"L'objectif n'est pas des synergies de coûts mais des synergies de revenus", a tenu à souligner Alain Closier, indiquant que ce type d'alliance n'avait encore jamais été nouée dans les métiers de titres.

"On parle toujours de taille critique, de mettre en commun des usines pour faire décroître les coûts", poursuit le dirigeant faisant référence aux rapprochements et partenariats noués par d'autres banques dans cette activité.

Interrogé sur une possible mise en vente des activités titres de la SocGen ou sur un possible partenariat stratégique, Alain Closier a estimé que les rumeurs qui circulent actuellement étaient "infondées".

"Il y a toujours des rumeurs alimentées par différentes sources, par les concurrents par exemple, puis reprises par les consultants à la recherche de business", a réagi le directeur de SGSS.

"C'est difficile de commenter les rumeurs, surtout quand elles deviennent de plus en plus précises et de plus en plus infondées", a-t-il encore dit.

Socgen est le numéro six mondial de la conservation de titres avec 3.246 milliards d'euros d'actifs conservés.

Matthieu Protard, édité par Pascale Denis