Alors que Kiev a démenti le rapport en le qualifiant de "fake news", les marchés ont réagi aux gros titres, les actions de la Raifeissen Bank chutant de plus de 6 %, tandis que l'italien Unicredit et le hongrois OTP ont étendu leurs pertes pour se retrouver à environ 3 % en dessous.

Un indice mesurant la volatilité des marchés boursiers européens a atteint son plus haut niveau depuis octobre 2020.

Les sociétés minières Polymetal et Petropavlovsk, cotées à Londres et actives en Russie, ont perdu entre 7 et 10 %.

Les nouvelles ont également envoyé les rendements des obligations allemandes à 10 ans, valeur refuge, à leur plus bas niveau en deux semaines, à 0,185 %, tandis que le franc suisse a atteint son plus haut niveau en trois semaines par rapport à l'euro, en hausse d'un demi pour cent. L'euro est resté stable à 1,1332 dollar, après avoir atteint 1,1391 dollar.

Le Kremlin a démenti l'existence de plans concrets pour un sommet sur l'Ukraine entre le président russe Vladimir Poutine et son homologue américain Joe Biden.