Ulric de Varens bondit de 18,89% à 5,16 euros pour sa reprise de cotation. Le titre s'ajuste au centime près au prix de l'offre publique de retrait (OPR) lancée aujourd'hui par son principal actionnaire, Ulric Créations. Cette société, contrôlée par Ulric Viellard, le PDG et fondateur d'Ulric de Varens, détient 92,90% du capital et 96,84% des droits de vote. Jugeant que la cotation ne se justifiait plus, il s'est engagé à acquérir les actions non détenues au prix de 5,16 euros par action, valorisant le groupe à 41,3 millions d'euros.

Ce prix fait ressortir une prime de 19% par rapport au dernier cours coté avant l'annonce de l'OPR (4,34 euros le 22 mai). Avant sa reprise de cotation ce matin, le titre affichait un gain de 8,50% sur un an et de 30% sur cinq ans.

Ulric de Varens, créateur de parfums depuis 1981, développe ses propres fragrances féminines et masculines. La marque est distribuée en France et à l'international dans plus de 90 pays. Ulric de Varens fait partie des marques les plus vendues en France, en Allemagne et dans un grand nombre de pays.

Le concept du groupe est de rendre le luxe accessible à tous en créant des gammes de parfums innovants et à prix doux. Ce concept de prix doux est possible car Ulric de Varens communique très peu. Les coûts de publicité ne sont donc pas répercutés sur ses produits ni sur le consommateur.

En 2016, Ulric de Varens avait réalisé un bénéfice net de 1,13 million d'euros, en baisse de 8,1% en raison d'un contexte économique incertain en France et de la faiblesse du grand export. Le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord ont été affectés par la crise géopolitique et la baisse des cours du pétrole. Le chiffre d'affaires est resté quasi stable à 23,45 millions d'euros.