UBS (+5,9% à 16,33 francs suisses) enregistre la plus forte hausse de l'indice SMI, porté par des résultats supérieurs aux attentes au troisième trimestre, en particulier grâce à son activité de gestion de fortune. Le bénéfice net de la banque suisse a progressé de 32% à 762 millions de francs suisses, dépassant le consensus Reuters de 737 millions de francs. Ses comptes ont bénéficié de 1,3 milliard de francs suisses de crédits d'impôts, mais ils ont aussi été pénalisés par une provision pour litige de 1,8 milliard de francs.

UBS a indiqué qu'elle était discussion avec les autorités judiciaires américaines en vue d'un règlement amiable dans l'enquête sur une manipulation présumée du marché des changes.

Le bénéfice opérationnel ajusté est, lui, ressorti à 1,7 milliard de francs suisses, supérieur de 8% aux attentes des analystes. Ces derniers ont en particulier été positivement surpris par l'activité de gestion de fortune, hors Amériques comptabilisées séparément. Les brokers, dont Credit Suisse, pointent du doigt une marge brute sur les actifs investis de 86 points de base, en progression de 2 points par rapport au deuxième trimestre alors qu'il était attendu stable. Sa collecte d'argent frais a de plus atteint 9,8 milliards de francs suisses, tirée par l'Asie-Pacifique. Le marché attendait seulement 7,8 milliards.

S'agissant de ses autres activités, la gestion de fortune Amériques a vu son bénéfice imposable progresser de 12% à 236 millions de francs tandis que celui de son activité de banque de détail a bondi de 20% à 426 millions de francs. Pour sa part, la banque d'investissement a enregistré une perte de 1,28 milliards en raison de l'importante provision pour litige.

Concernant la solidité financière, le ratio de fonds propres durs selon une application intégrale de Bâle III a progressé de 20 points de base sur le trimestre pour atteindre 13,5%.

(C.J)