La quatrième banque d'Italie en termes de capitalisation boursière veut ramener le ratio de ses créances douteuses brutes à moins de 10% entre 2019 et 2020.

"Si les conditions du marché le permettent (...) nous pourrions atteindre cet objectif dès 2019", a déclaré l'administrateur délégué Victor Massiah dans le communiqué accompagnant la publication des résultats.

En 2017, les prêts d'UBI Banca s'élevaient à 92,3 milliards d'euros et les créances douteuses brutes représentaient 13,8 milliards d'euros, soit 14,03% de l'ensemble.

La Banque centrale européenne (BCE) presse les banques italiennes d'assainir leur bilan.

Cette semaine, Intesa Sanpaolo, la première banque de détail d'Italie, a annoncé qu'elle réduirait de moitié son encours de créances dépréciées dans le cadre d'un nouveau plan de quatre ans. Banco BPM de son côté a relevé de cinq milliards d'euros son objectif de réduction des créances douteuses et irrécouvrables.

UBI Banca a dégagé en 2017 un bénéfice net de 690,6 millions d'euros, en prenant en compte les trois petites banques concurrentes rachetées l'an dernier. Il y a un an, le groupe de Bergame avait accusé une perte de 830,2 millions d'euros.

Son ratio CET1, un indicateur de sa solidité financière, s'est établi à 11,43%, en incluant un dividende prévu de 0,11 euro par action.

L'action UBI Banca, qui gagnait 2,2% dans les premiers échanges à la Bourse de Milan en réaction aux résultats, s'est retournée depuis, perdant 1,05% vers 11h15 GMT.

(Stephen JewkesClaude Chendjou pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)

Valeurs citées dans l'article : Intesa Sanpaolo, UBI Banca, Banco BPM