Une modification apportée par Uber permet à des chauffeurs n'ayant pas les autorisations requises de charger leur photo sur le compte d'autres conducteurs, ce qui signifie qu'ils peuvent prendre des passagers en se présentant comme le chauffeur attitré, a expliqué Transport for London (TfL), qui a comptabilisé au moins 14.000 incidents de ce type.

"Il est inacceptable qu'Uber permette à des passagers d'emprunter des véhicules dont les conducteurs sont potentiellement sans licence et sans assurance", a déclaré la directrice des autorisations et réglementations à TfL, Helen Chapman.

La précédente licence d'Uber à Londres expirait ce lundi.

La société californienne a 21 jours pour faire appel de la décision, délai pendant lequel elle peut poursuivre ses activités.

(Costas Pitas, version française Jean-Stéphane Brosse, édité par Sophie Louet)