Le montant de cinq milliards évoqué inclut une amende de 2,385 milliards, un paiement en numéraire de 875 millions et 1,8 milliard de dollars destinés à indemniser des propriétaires de logements dont la valeur est tombée sous le niveau des dettes à rembourser.

L'accord, de principe pour l'instant et qui doit encore être approuvé par les autorités de régulation financière, porte sur la vente entre 2005 et 2007 de prêts immobiliers titrisés.

Il met fin aux actions déjà ouvertes ou susceptibles d'être engagées par le ministère américain de la Justice, les procureurs de l'Etat de New York et de l'Illinois, la National Credit Union Administration et les Federal Home Loan Banks de Chicago et Seattle.

La banque d'affaires et d'investissement avait inscrit dans ses comptes du deuxième trimestre une provision de 1,45 milliard en vue d'un tel compromis.

Le ministère de la Justice et plusieurs autorités fédérales ont multiplié ces dernières années les règlements amiables avec plusieurs des principales banques des Etats-Unis, dont JPMorgan Chase, Bank of America et Citigroup.

De ce point de vue, l'accord conclu par Goldman Sachs est relativement clément par son montant : Bank of America a signé en 2014 un accord à 16,65 milliards de dollars et l'année précédente, JPMorgan avait accepté de débourser 13 milliards pour clore un dossier du même type.

Goldman Sachs, dont l'action reculait légèrement dans les transactions hors séance jeudi soir après l'annonce de l'accord, doit publier mercredi prochain ses résultats du quatrième trimestre.

(Sudarshan Varadhan à Bangalore et Suzanne Barlyn à New York, Marc Angrand pour le service français)