Thales (-2,40% 109,60 euros) a levé le voile sur son activité au titre du premier trimestre 2019. Ainsi, l'équipementier pour l'aérospatiale, la défense et la sécurité a réalisé un chiffre d’affaires de 3,4 milliards d’euros sur la période, en repli de 1,5% à données publiées et de -2% en organique. De leur côté, les prises de commandes s’établissent à 2,3 milliards d’euros, en baisse de 25% à données publiées. Toutefois, elles ressortent en hausse de 4% hors impact du contrat majeur OneSKY en Australie, d’un montant de 855 millions d’euros.

" Le chiffre d'affaires et les prises de commandes du premier trimestre 2019 sont en ligne avec nos attentes ", a commenté Patrice Caine, le PDG de Thales.

" Les prises de commandes sont logiquement inférieures à celles du premier trimestre 2018, qui étaient exceptionnellement élevées grâce au contrat majeur OneSKY en Australie, d'un montant de 855 millions d'euros ", a précisé le dirigeant.

" La baisse du chiffre d'affaires s'explique quant à elle par une base de comparaison élevée dans tous les secteurs opérationnels ", a-t-il ajouté.

Compte tenu de ses performances au premier trimestre, Thales a confirmé tous ses objectifs financiers pour 2019.

Fin février, le groupe disait viser une croissance organique du chiffre d'affaires de 3 à 4% et un Ebit compris entre 1,78 et 1,80 milliard d'euros. De plus, les prises de commandes devraient se situer autour de 16 milliards d'euros.

Précisons que ces perspectives ne prenaient pas en compte le projet d'acquisition de Gemalto, ni la cession en cours de l'activité de modules matériels de sécurité à usage général (GP HSM).