Le groupe, contrôlé à 75% par l'Etat et à 25% par le spécialiste de l'électronique de défense Thales, veut être en mesure à cette date d'afficher des coûts de production en baisse de 30% par rapport à ceux enregistrés actuellement.

"Nous travaillons sur tous les compartiments de la fabrication de nos navires, cela va de la conception à l'exécution et à la mise en service", a souligné Patrick Boissier, P-DG de DCNS, au cours d'une conférence de presse.

"Naturellement, les fournisseurs doivent être associés à cet effort et nous espérons faire passer leur nombre, de près de 8.000 aujourd'hui, à environ 4.000", a-t-il ajouté.

Le dirigeant a ajouté être favorable à des rapprochements au sein du secteur des équipementiers industriels.

"Demain, nos concurrents seront Indiens, Chinois, Brésiliens, voire Vietnamiens. Nous devrons avoir renforcé notre compétitivité", a plaidé Patrick Boissier.

DCNS, qui évalue le marché mondial des navires militaires à un peu plus de trois milliards d'euros par an, espère remporter un contrat avec la Russie pour la fabrication de bâtiments de projection et de commandement (BPC).

Mardi, l'Elysée et le ministre russe des Affaires étrangères ont indiqué que les négociations, notamment sur des questions de transfert de technologie à la Russie, se poursuivaient.

Le prix d'un BPC, conçu pour transporter des hélicoptères et des chars d'assaut, est estimé par les analystes entre 300 et 500 millions d'euros.

Matthias Blamont, édité par Jean-Michel Bélot