L'ancien monopole de la téléphonie a mandaté dimanche le nouveau directeur général Pietro Labriola et le président Salvatore Rossi pour entamer des discussions formelles avec le géant américain au sujet de sa proposition de rachat qui valorise TIM à 10,8 milliards d'euros (11,9 milliards de dollars) hors dette.

Dans une lettre envoyée cette semaine, TIM a demandé des éclaircissements sur les projets de KKR pour le groupe de télécommunications criblé de dettes et sur la structure de son offre, ont indiqué des sources au fait du dossier, confirmant une information du quotidien italien La Stampa.

La semaine dernière, TIM a déclaré qu'il existait une "valeur inexploitée" dans la société qui devait être prise en compte lors de l'évaluation des alternatives à son propre plan de restructuration du groupe par le biais d'une scission de son infrastructure de réseau.

KKR devrait répondre dans les jours qui viennent pour apporter des éclaircissements aux demandes de TIM, ont ajouté les sources.

Une première réunion entre les dirigeants de TIM et les représentants de KKR pourrait être organisée d'ici la fin du mois de mars, bien qu'aucune date n'ait encore été fixée, a ajouté l'une des personnes.

Les actions de Telecom Italia sont stables à 0,30 euro, bien en dessous de l'offre indicative de KKR qui valorise TIM à 0,505 euro par action.

L'approche de KKR a été accueillie froidement par le principal investisseur de TIM, Vivendi, qui a qualifié l'offre de trop basse.

(1 dollar = 0,9060 euro)