Tarkett a enregistré une baisse de 3,5% de son Ebitda ajusté au troisième trimestre à 97,7 millions d'euros. La marge du spécialiste des revêtements de sol et des surfaces sportives a, elle, reculé de 0,7 points à 11,6%. " La rentabilité du groupe est affectée par l’inflation trèssignificative des matières premières et du transport (-13,4 millions d'euros) et par les variationsdéfavorables des taux de change (-3,2 millions d'euros, principalement le dollar australien et le réal brésilien) ", a commenté Tarkett.

Ces effets négatifs sont partiellement couverts par les hausses de prix de vente mises en oeuvre principalement en Amérique du Nord et en Europe Moyen Orient Afrique, qui contribuent favorablement pour +7,1 millions d'euros.

Les revenus ont progressé de 2% à 839,9 millions d'euros. Ils sont plus dynamiques en organique : +3,4%.

Evoquant ses perspectives, Tarkett s'attend à ce que son activité reste globalement bien orienté. Le spécialiste des revêtements de sol et des surfaces sportives souligne que la base de comparaison avec le quatrième trimestre 2017 est élevée : +6,9% de croissance organique.

Compte tenu de l'évolution récente des prix des matières premières, de l'énergie et du transport, le groupe estime désormais que l'impact défavorable de ces achats sera particulièrement élevé et devrait atteindre 50 à 55 millions d'euros sur l'ensemble de l'année. Les hausses de prix de vente devraient permettre de compenser environ 40% de cet impact, avec une accélération sur la seconde partie de l'année.

Tarkett ajoute enfin que l'intégration rapide de Lexmark aura un effet positif sur la marge d'Ebitda dès le quatrième trimestre.