Un peu plus d’un mois après son profit warning, Jean-Louis Chaussade, Directeur général de Suez, a annoncé le lancement d’un plan d’actions, « dont l’objectif est d’accroître la dynamique de croissance et la profitabilité ». Il comprend l’accélération de la transformation et de la réduction des coûts, en particulier en Espagne et en France, pays dans lequel le numéro deux mondial des services à l'environnement (eau, déchets) cherchera à accroître les synergies entre les métiers de l’eau et de recyclage et valorisation.

Le résultat net part du groupe de Suez s'est établi à 302 millions d'euros en 2017, contre 420 millions d'euros en 2016. L'Ebitda a, lui, reculé de 0,4% à 2,641 milliards d'euros. Il a été affecté au quatrième trimestre à hauteur de 45 millions par des dépenses spécifiques. Elles sont essentiellement provoquées par la situation particulière en Espagne et des coûts associés à la décision de mettre un terme à deux contrats de services dans la zone Afrique/Moyen-Orient/Inde suite à des difficultés opérationnelles. Il en résulte une décroissance organique de 2% de l'Ebitda.

Le chiffre d'affaires annuel de Suez a atteint 15,871 milliards d'euros, en croissance organique de 1,5%.

Compte tenu de ces performances et de sa confiance en l'avenir, Suez proposera à l'Assemblée générale des actionnaires du 17 mai 2018 un dividende de 0,65 euro par action au titre de l'exercice 2017.

Le groupe a réaffirmé ses objectifs 2018 dévoilés fin janvier et qui avaient déçu. Il prévoit une croissance organique de son chiffre d'affaires à change constant d'environ 9% et un Ebit en progression de 10%, également à change constant. Suez vise par ailleurs un ratio de dette financière nette sur Ebitda proche de 3 et un dividende d'au moins 0,65 euro par action au titre des résultats 2018.