NEW YORK (Reuters) - Starbucks a déclaré mardi qu'il fermait ses cafés et suspendait l'ensemble de ses activités en Russie, tandis que Coca-Cola et Pepsi ont annoncé l'arrêt temporaire des ventes de leurs boissons dans le pays, des décisions survenant à la suite de l'invasion de l'Ukraine.

De nombreux groupes occidentaux ont adopté une position similaire, dont McDonald's, un symbole fort alors que le géant de la restauration rapide était devenu un étendard du capitalisme américain florissant après la chute de l'union soviétique.

Pepsi, dont les sodas furent parmi les rares produits occidentaux autorisés en Union soviétique avant la chute de celle-ci, a indiqué qu'il continuerait de vendre en Russie ses produits de première nécessité, tels que le lait.

Starbucks a fait savoir pour sa part que la firme Alshaya, basée au Koweït et qui gère plus d'une centaine de cafés du groupe en Russie, soutiendrait les quelque "2.000 partenaires en Russie qui dépendent de Starbucks pour subsister".

Coca-Cola a déclaré que ses opérations en Russie et en Ukraine ont contribué l'an dernier à environ 1%-2% de son revenu d'exploitation.

(Reportage Hilary Russ à New York et Uday Sampath à Bangalore; version française Jean Terzian)