SOCIETE GENERALE : RESULTATS DU DEUXIEME TRIMESTRE 2017

Paris, 2 août 2017

T2-17 : DES RESULTATS SOLIDES

• Produit net bancaire des métiers stable (6 392 M EUR, -0,5% /T2-16), la forte croissance des activités de Banque de détail et Services Financiers Internationaux compensant le recul des activités de Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs (-4,3%/T2-16) par rapport à un trimestre élevé au T2-16 et le léger repli (-1,8%⁽¹⁾/T2-16) des activités de Banque de détail en France.
• Produit net bancaire comptable Groupe, y compris éléments non économiques, de
  5 199 M EUR en baisse de -25,6% /T2-16 (effet de base sur le T2-16 lié à la plus-value de cession Visa (725 M EUR) et impact de l'accord transactionnel avec la Libyan Investment Authority (LIA) signé au T2-17 pour -963 M EUR, comptabilisés dans le Hors-Pôles).
• Frais de gestion maîtrisés, +1,2% /T2-16.
• Coût du risque commercial⁽²⁾ de 15pb au T2-17 (38 pb au T2-16) traduisant l'amélioration du profil de risque du Groupe. Charge du risque intégrant une reprise nette de 450 M EUR de la provision pour litiges.
• Résultat net part du Groupe comptable de 1 058 M EUR au T2-17 (1 461 M EUR au T2-16).
• Résultat net part du Groupe sous-jacent⁽³⁾ en hausse de 11,0% à 1 165 M EUR au T2-17 (1 050 M EUR au T2-16).
• Ratio CET1 non phasé de 11,7% (11,6% au 31 mars 2017)

S1-17 : BONS RESULTATS SEMESTRIELS

• Produit net bancaire des métiers de 12,9 Md EUR (+1,7% /S1-16)
• Frais de gestion contenus (+2,2% /S1-16 hors remboursement de l'amende Euribor survenu au T1-16)
• Résultat net part du Groupe comptable de 1 805 M EUR (2 385 M EUR au S1-16)
• Résultat net part du Groupe sous-jacent⁽³⁾ de 2 551 M EUR en hausse de +32,6% sur le premier semestre 2017 (1 924 M EUR au S1-16)
• ROE sous-jacent⁽³⁾ de 9,5% (7,5% au S1-16)

BNPA⁽⁴⁾ : 2,12 EUR au S1-17 (2,77 EUR au S1-16). Provision pour dividende 1,10 EUR /action

(1)           Hors provision PEL/CEL
(2)           Hors litiges, en points de base sur encours de début de période, y compris locations simples. Calcul annualisé.
(3)           Cf. Note méthodologique 5 pour le passage des données comptables aux données sous-jacentes
(4)           Hors éléments non économiques (BNPA brut au S1-17 :1,94 EUR et 2,71 EUR au S1-16)

Le Conseil d'administration de Société Générale, réuni le 1^er août 2017 sous la présidence de Lorenzo Bini Smaghi, a examiné les résultats du premier semestre et du deuxième trimestre de l'année 2017.

Le résultat net part du Groupe comptable est de 1 058 millions d'euros au deuxième trimestre 2017 (1 461 millions d'euros au deuxième trimestre 2016) et de 1 805 millions d'euros au premier semestre 2017 (2 385 millions d'euros au premier semestre 2016).

Ce résultat intègre des éléments non économiques et des éléments exceptionnels dont l'impact sur les différentes composantes du résultat est détaillé en note 5. Corrigé de ces éléments et de la charge complémentaire au titre de la linéarisation de l'impact d'IFRIC 21, le résultat net part du Groupe sous-jacent atteint 1 165 millions d'euros au deuxième trimestre 2017, en progression de +11,0% par rapport au deuxième trimestre 2016. Au premier semestre 2017, le résultat net part du Groupe sous-jacent s'inscrit en hausse de 32,6% à 2 551 millions d'euros (1 924 millions d'euros au premier semestre 2016), de même que le ROE sous jacent (9,5% au premier semestre 2017 contre 7,5% au premier semestre 2016).

Au deuxième trimestre 2017, le groupe Société Générale réalise une bonne performance sur l'ensemble de ses métiers. Les activités de Banque de détail et Services Financiers Internationaux affichent une forte croissance des revenus (hausse du PNB de +6,2% par rapport au deuxième trimestre 2016) tandis que les activités de Banque de détail en France, toujours pénalisées par l'environnement de taux bas, s'inscrivent en baisse modérée (-1,8% hors PEL/CEL par rapport au deuxième trimestre 2016) et que les activités de Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs limitent la baisse à -4,3% par rapport au deuxième trimestre 2016 qui bénéficiait d'un contexte de marché plus favorable qu'au deuxième trimestre 2017.

Le produit net bancaire comptable s'élève à 5 199 millions d'euros au deuxième trimestre 2017
(6 984 millions d'euros au deuxième trimestre 2016) et à 11 673 millions d'euros au premier semestre 2017 (13 159 millions d'euros au premier semestre 2016). Le produit net bancaire sous-jacent s'élève à 6 389 millions d'euros au deuxième trimestre 2017 (en diminution de -1,3% par rapport au deuxième trimestre 2016) et à 12 841 millions d'euros au premier semestre (en hausse de 2,7% par rapport au premier semestre 2016).

Les frais de gestion sont en progression de +1,2% au deuxième trimestre 2017, reflétant d'une part, l'accélération de l'investissement dans la transformation de la Banque de détail en France et l'accompagnement de la croissance rapide des activités de Banque de détail et Services Financiers Internationaux et, d'autre part, les effets des plans d'économies de la Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs. Les frais de gestion sous-jacents progressent de façon maîtrisée à
-8 500 millions d'euros au premier semestre 2017 (en hausse de 1,7% par rapport au premier semestre 2016).

La charge nette du risque (hors variation nette de la provision pour litiges) s'établit à un niveau bas de -191 millions d'euros au deuxième trimestre 2017, en très fort recul par rapport au deuxième trimestre 2016 (-464 millions d'euros). Le coût du risque commercial s'inscrit à un niveau très bas de 15 points de base au deuxième trimestre 2017 (38 points de base au deuxième trimestre 2016). La provision pour litiges fait l'objet d'une reprise nette en résultat de 450 millions d'euros constituée d'une reprise de 750 millions d'euros visant à couvrir, en résultat net part du Groupe, l'impact du règlement de l'accord transactionnel avec la LIA et d'une dotation complémentaire de 300 millions d'euros.

Le ratio Common Equity Tier 1 (CET1 non phasé) est à 11,7% au 30 juin 2017 (11,6% au 31 mars 2017). Il inclut notamment l'impact des opérations d'optimisation de portefeuille (notamment introduction en bourse d'ALD, cession de Splitska Banka et rachat de 50% du capital d'Antarius) et une provision pour dividende de 1,10 EUR par action.

Le bénéfice net par action, hors éléments non économiques, atteint 2,12 euros à fin juin 2017
(2,77 euros à fin juin 2016).

Commentant les résultats du Groupe du premier semestre 2017, Frédéric Oudéa - Directeur général - a déclaré :

« Dans un environnement économique et financier contrasté, Société Générale a enregistré de solides résultats au deuxième trimestre confirmant les bonnes performances commerciales et opérationnelles des métiers de début d'année et la pertinence de son modèle diversifié et intégré. Les revenus du Groupe sont en particulier tirés par la croissance des métiers de Banque de détail et Services Financiers Internationaux et la rentabilité progresse grâce à la maîtrise des coûts et des risques. Le Groupe a également poursuivi l'optimisation de son portefeuille d'activités, avec notamment l'acquisition de 50% du capital d'Antarius et l'introduction en bourse d'ALD.

Société Générale prépare activement la nouvelle étape stratégique qui sera présentée en novembre prochain, en s'appuyant sur la nouvelle gouvernance du Groupe, à la fois plus agile et plus proche de nos clients, mise en place dès septembre.» 

1. RESULTATS CONSOLIDES DU GROUPE

1 - Hors réévaluation de la dette liée au risque de crédit propre et DVA
2 - Corrigé de l'effet de l'application d'IFRIC 21 et du remboursement de l'amende Euribor au T1-16 pour un montant de
    218 M EUR

Produit net bancaire
Le produit net bancaire comptable du Groupe s'élève à 5 199 millions d'euros au T2-17 (6 984 millions d'euros au T2-16) et 11 673 millions d'euros au S1-17 (13 159 millions d'euros au S1-16).

Le produit net bancaire sous-jacent affiche un léger recul de -1,3% à 6 389 millions d'euros au deuxième trimestre 2017. Sur le premier semestre, le produit net bancaire sous-jacent s'élève à 12 841 millions d'euros (12 500 millions d'euros au S1-16).

Sur le deuxième trimestre, le produit net bancaire des métiers est stable à 6 392 millions d'euros (6 426 millions d'euros au T2-16).

• Le produit net bancaire des activités de la Banque de détail en France s'inscrit en léger recul
  (-1,8% hors provision PEL/CEL) au T2-17 par rapport au T2-16. Cette évolution reflète une baisse de la marge nette d'intérêt (-6,6% par rapport au T2-16), toujours pénalisée par un environnement de taux bas, et la poursuite de la progression des commissions illustrant la transition progressive vers un modèle plus générateur de commissions (+5,0% par rapport au T2-16).
• Le produit net bancaire de la Banque de détail et Services Financiers Internationaux affiche une hausse de +6,2% (+5,5%*) au T2-17, portée par la croissance des activités dans l'ensemble des métiers et des géographies. Au T2-17, les revenus de la Banque de détail à l'International augmentent de 5,1% (+7,1%*) soutenus par un fort dynamisme commercial, les revenus des activités d'Assurances progressent de 4,9%* et ceux des activités de Services Financiers aux Entreprises sont en légère hausse de +1,5%*.
• Les revenus de la Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs sont en retrait de
  -4,3% au T2-17 par rapport au T2-16 qui constituait une référence élevée. Les Activités de Marchés et Services aux Investisseurs sont en baisse de -3,1%, avec une évolution contrastée entre les activités de Taux, Crédit, Change et Matières Premières pénalisées par un contexte défavorable (-6,8%/ T2-16) et les activités Actions qui résistent mieux
  (-3,3%/T2-16). Les revenus des activités de Financement et Conseil sont en recul par rapport à un deuxième trimestre 2016 élevé. En Gestion d'Actifs et Banque Privée, le produit net bancaire progresse de +5,5% grâce notamment à la bonne croissance des actifs sous gestion de Lyxor.

L'incidence comptable de la réévaluation de la dette liée au risque de crédit propre est de
-224 millions d'euros au T2-17 (-212 millions d'euros au T2-16). La DVA a un impact de -3 millions d'euros au T2-17 (1 million d'euros au T2-16). Ces deux facteurs constituent les éléments non économiques retraités dans les analyses des résultats du Groupe.

Par ailleurs, le produit net bancaire intègre l'impact de l'accord transactionnel avec la LIA pour
-963 millions d'euros au T2-17 et l'impact de la cession des titres Visa pour +725 millions d'euros au T2-16.

Frais de gestion
Les frais de gestion du Groupe s'élèvent à -4 169 millions d'euros au T2-17, en hausse de +1,2% (+1,5%*) par rapport au T2-16. Ils incluent une reprise de provision pour restructuration pour
60 millions d'euros. Après réintégration de l'impact lié au lissage des charges d'IFRIC 21, la progression est de +1,5%.

Les frais de gestion sous-jacents s'élèvent à -8 500 millions d'euros sur le S1-17 contre
-8 360 millions d'euros au S1-16 soit une progression maîtrisée de 1,7%.

Cette progression traduit l'accélération de l'investissement dans la transformation de la Banque de détail en France, l'accompagnement de la croissance des métiers de Banque de détail et Services Financiers Internationaux et les bénéfices de la transformation structurelle du modèle de la Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs liée aux plans d'économies engagés.

Résultat brut d'exploitation
Le résultat brut d'exploitation comptable du Groupe s'établit à 1 030 millions d'euros au T2-17
(2 865 millions d'euros au T2-16) et à 2 860 millions d'euros au S1-17 (4 756 millions d'euros au
S1-16).

Le résultat brut d'exploitation sous-jacent s'élève à 2 075 millions d'euros sur le T2-17 (2 220 millions d'euros au T2-16) et à  4 341 millions d'euros au S1-17 (4 140 millions d'euros au S1-16).

Coût du risque
La charge du risque du Groupe au T2-17 est positive de +259 millions d'euros, en raison principalement de la reprise nette de provision pour litiges pour un montant de +450 millions d'euros (dotation de 300 millions d'euros compensée par une reprise de 750 millions d'euros couvrant l'effet net de l'accord transactionnel avec la LIA). Hormis cet élément, la charge du risque du trimestre est de -191 millions d'euros, en baisse de -58,7% par rapport au T2-16, confirmant l'amélioration structurelle du profil de risque sur les trois pôles d'activité.

La baisse du coût du risque commercial se poursuit ce trimestre pour atteindre un niveau très bas de 15 points de base au T2-17 (contre 38 points de base au T2-16), en baisse dans tous les métiers :

• Dans la Banque de détail en France, le coût du risque commercial est de 29 points de base au T2-17 (33 points de base au T2-16).
• Le coût du risque du pôle Banque de détail et Services Financiers Internationaux poursuit sa baisse sur le trimestre à 14 points de base contre 64 points de base au T2-16. Cet effet s'explique notamment par la faible sinistralité et par d'importantes reprises de provisions en Roumanie.
• Le coût du risque de la Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs affiche un niveau très bas de 1 point de base au T2-17 (29 points de base au T2-16).

A fin 2017, le niveau du coût du risque commercial pour le Groupe est attendu autour de 25 points de base.

Le taux brut d'encours douteux se réduit à 4,6% à fin juin 2017 (contre 5,1% à fin juin 2016). Le taux de couverture brut des encours douteux du Groupe s'établit à 62% en baisse par rapport au 31 mars 2017.

Résultat d'exploitation
Le résultat d'exploitation du Groupe comptable est de 1 289 millions d'euros au T2-17 (2 201 au
T2-16) et de 2 492 millions d'euros au S1-17 (3 568 millions d'euros au S1-16).

Le résultat d'exploitation sous jacent atteint 1 884 millions d'euros au T2-17 (1 756 millions d'euros au T2-16) et 3 873 millions d'euros au S1-17, en progression de 22,9% par rapport au S1-16.

Gains ou pertes nets sur autres actifs
Les gains et pertes nets sur autres actifs s'élèvent à 208 millions d'euros au T2-17 (245 millions d'euros au S1-17) et incluent principalement la plus value liée au changement de méthode de consolidation d'Antarius constatée lors du rachat de 50% du capital par Sogécap pour 203 millions d'euros.

Résultat net
Le résultat net part du Groupe comptable du T2-17 est de 1 058 millions d'euros (1 461 millions d'euros au T2-16) et de 1 805 millions d'euros au S1-17 (2 385 millions d'euros au S1-16).

Le résultat net part du Groupe sous-jacent progresse de 11,0% au T2-17 à 1 165 millions d'euros (1 050 millions d'euros au T2-16) et de 32,6% au S1-17 pour s'établir à 2 551 millions d'euros
(1 924 millions d'euros au S1-16).

Le ROE sous-jacent atteint 8,7% au T2-17 (7,8% en données brutes) contre 8,2% au T2-16 (11,7% en données brutes).  Au S1-17, le ROE sous-jacent s'élève à 9,5% contre 7,5% au S1-16

Le bénéfice net par action du S1-17 s'élève à 1,94 euros (2,71 euros au S1-16). Ajusté des éléments non économiques, le BNPA du S1-17 est de 2,12 euros (2,77 euros au S1-16).

2. STRUCTURE FINANCIERE DU GROUPE

Au 30 juin 2017, les capitaux propres part du Groupe s'élèvent à 60,1 milliards d'euros
(62,0 milliards d'euros au 31 décembre 2016), l'actif net par action est de 61,9 euros, dont 1,37 euro de plus-values latentes, et l'actif net tangible par action est de 55,7 euros.

Le total du bilan consolidé s'établit à 1 350 milliards d'euros au 30 juin 2017 (1 382 milliards d'euros au 31 décembre 2016). Le montant net des encours de crédits à la clientèle, y compris location financement, au 30 juin 2017 est de 400 milliards d'euros (403 milliards d'euros au 31 décembre 2016) - hors valeurs et titres donnés en pension. Parallèlement les dépôts de la clientèle atteignent 393 milliards d'euros, contre 397 milliards d'euros au 31 décembre 2016 (hors valeurs et titres donnés en pension).

Au 30 juin 2017, le Groupe a émis 18,4 milliards d'euros de dette à moyen et long terme dont
16,7 milliards d'euros au niveau de la maison mère, soit une réalisation à hauteur de 69% du programme de financement de 24 milliards d'euros de 2017, avec une maturité moyenne de 5 ans et un spread moyen de 27 points de base (par rapport au mid-swap 6 mois, hors dette subordonnée). Les filiales ont émis 1,7 milliard d'euros. Le LCR (Liquidity Coverage Ratio) s'inscrit bien au dessus des exigences réglementaires à 123% à fin juin 2017, contre 142% fin décembre 2016.

Les encours pondérés par les risques du Groupe (RWA) s'élèvent à 351,0 milliards d'euros au
30 juin 2017 (contre 355,5 milliards d'euros à fin décembre 2016) selon les règles CRR/CRD4. Les encours pondérés au titre du risque de crédit représentent 81,2% du total, à 285 milliards, en baisse de 3,1% par rapport au 31 décembre 2016.

Au 30 juin 2017, le ratio Common Equity Tier 1 non phasé du Groupe s'établit à 11,7%⁽¹⁾ (11,5% à fin décembre 2016), en progression de +17 points de base par rapport à fin décembre 2016. Le ratio Tier 1 s'élève à 14,4%, en baisse de -12 points de base, et le ratio global de solvabilité s'établit à 17,7%, en baisse de -19 points de base par rapport à fin décembre 2016 en lien avec le remboursement anticipé d'une émission de fonds propres additionnels de catégorie 1 remplacée par une émission de dette senior non préférée.

Avec un niveau de 21,9% des RWA et 6,4% de l'exposition levier à fin juin 2017, le Groupe présente un ratio TLAC d'ores et déjà supérieur aux exigences du FSB pour 2019.

Le ratio de levier s'établit à 4,2% au 30 juin 2017 (4,2% à fin décembre 2016, 4,1% à fin mars 2017).

Le Groupe est noté par les agences de notation DBRS (notation long terme : « A(high) » assortie de perspectives stables; notation court-terme : « R-1(middle) » et « Critical Obligations Rating »  long terme de « AA » et court-terme de « R-1(high) » ), FitchRatings (notation long terme : « A » assortie de perspectives stables ; notation court-terme : « F1 » et « derivative counterparty rating » long terme à « A(dcr) » ), Moody's (notations dépôts et « senior unsecured » long terme : « A2 » assorties de perspectives stables ; notation court-terme : « P-1 » et « Counterparty Risk Assessment » long-terme de « A1 » et court-terme de « P-1 »), Standard and Poor's (notation long terme « A » assortie de perspectives Stables; notation court-terme : « A-1 ») et R&I (notation long terme « A » assortie de perspectives stables).

3. BANQUE DE DETAIL EN FRANCE

(1)  Corrigé de l'application d'IFRC 21 et de la provision PEL/CEL

La bonne dynamique commerciale de la Banque de détail en France observée au début de l'année 2017 se poursuit au T2-17 et s'accompagne de résultats résilients dans un environnement de taux bas au S1-17.

Activité et produit net bancaire
Le développement de la base de clientèle des trois enseignes de la Banque de détail en France, (Société Générale, Crédit du Nord et Boursorama) continue au S1-17. Sur la clientèle de particuliers, le pôle enregistre une progression du nombre de clients de 248 000 clients au T2-17 (+2,2% /T2-16) et Boursorama conforte sa place de première banque en ligne en France, avec plus de 1,1 million de clients à fin juin 2017. Sur le segment des entreprises, les nouvelles entrées en relations au T2-17 sont très dynamiques à plus de 1 400 unités (+4,4% par rapport au T2-16), elles traduisent le professionnalisme et les qualités relationnelles des équipes comme l'attestent les résultats du baromètre concurrentiel 2017 qui font apparaître que 9 entreprises clientes sur 10 qualifient les équipes Société Générale de « compétentes et expertes » d'après l'enquête du cabinet CSA^([1]). De plus, les clients des principales banques françaises placent Crédit du Nord premier ex-æquo en termes de satisfaction sur le marché des clients particuliers et sur celui des clients entreprises. Crédit du Nord est également en deuxième position sur le marché des professionnels.

La production de crédits immobiliers de la Banque de détail en France enregistre une croissance significative de +41% par rapport au T2-16 à 6,0 milliards d'euros au T2-17. Cette bonne performance ne se retrouve que partiellement dans la progression des encours de crédit à l'habitat (+2,3% au
T2-17) en raison notamment de l'accélération du rythme des remboursements anticipés et du rythme naturel des amortissements. La production de crédits d'investissement aux entreprises affiche une croissance élevée de +9,7% par rapport au T2-16 à 2,8 milliards d'euros et les encours moyens progressent de +1,7%. Au global, les encours moyens de crédits croissent de +1,2% par rapport au T2-16 à 185,1 milliards d'euros.

Les encours moyens de dépôts au bilan s'établissent à 196,2 milliards d'euros à fin juin 2017, en progression de +7,5%, portés par la forte hausse des dépôts à vue (+17,0%), en particulier sur le segment des Entreprises. Le ratio crédits sur dépôts moyens s'établit ainsi à 94% à fin juin 2017 (contre 100% en moyenne en 2016).

Les relais de croissance de la Banque de détail en France affichent de bonnes réalisations, avec notamment une forte hausse des actifs sous gestion de la Banque Privée en France de 8,7% par rapport à T2-16 et des encours d'assurance vie en croissance de 2% à 91,9 milliards d'euros.

Cette dynamique commerciale soutenue se reflète partiellement dans les résultats de la Banque de détail en France qui subissent les effets négatifs de l'environnement de taux bas et des renégociations de prêts immobiliers. Après neutralisation de l'impact des provisions PEL/CEL, le produit net bancaire du T2-17 s'inscrit en retrait de -1,8% par rapport au T2-16 à 2 049 millions d'euros et de -2,4% à périmètre constant (intégration d'Antarius et cession d'OnVista). Sur le semestre, il ressort à
4 107 millions d'euros au S1-17, en baisse de -2,1% et -2,4% à périmètre constant par rapport au
S1-16, en ligne avec les anticipations du Groupe d'une érosion de l'ordre de 3% à 3,5% sur l'année. La marge d'intérêt recule de -6,6% par rapport au T2-16 (-6,9% au S1-17), sous l'effet des renégociations de prêts immobiliers et du réinvestissement des dépôts à un taux plus faible. Au T2-17, les commissions affichent une progression de +5,0% (et 4,9% au S1-17), reflétant la transition réussie vers un modèle générateur de commissions. Les commissions financières progressent fortement (+26% au T2-17 et +18% au S1-17) grâce au dynamisme de l'activité de courtage et de l'assurance vie, en particulier sur les contrats en unités de comptes. La progression reflète également la hausse de la contribution d'Antarius, suite à la prise de contrôle total de la société d'assurance.

Frais de gestion
Les frais de gestion de la Banque de détail en France s'établissent à 1 389 millions d'euros, en hausse de +3,7% par rapport au T2-16 (et de +3,1% au S1-17 par rapport au S1-16 en ligne avec les anticipations du Groupe d'une progression des frais de gestion de +3% à 3,5% en 2017). Le Groupe poursuit sa transformation digitale et les investissements dans les activités en croissance. Dans le cadre de son plan de transformation, le Groupe a notamment fermé 44 agences en France au T2-17 (et 65 au S1-17).

Résultat d'exploitation
Grâce à la qualité du portefeuille de la Banque de détail en France, le coût du risque conforte sa tendance baissière (-22,6% par rapport au T2-16 et -21,0% par rapport au S1-16). Le résultat d'exploitation s'établit à 533 millions d'euros au T2-17 (592 millions d'euros au T2-16) et à 983 millions d'euros au S1-17 (1 071 millions d'euros au S1-16).

Résultat net part du Groupe
La Banque de détail en France enregistre un résultat net part du Groupe de 359 millions d'euros au T2-17 (403 millions d'euros au T2-16) et 678 millions d'euros au S1-17 (731 millions d'euros au
S1-16), attestant de la résilience de la rentabilité du pôle dans un contexte de taux bas. Le RONE ajusté de la charge d'IFRIC 21 s'établit à 12,6% au T2-17 et à 13,0% au S1-17.

4. BANQUE DE DÉTAIL ET SERVICES FINANCIERS INTERNATIONAUX

Au T2-17, le produit net bancaire du Pôle s'élève à 2 009 millions d'euros, en progression de +6,2% par rapport au T2-16, porté par la forte croissance de l'activité dans l'ensemble des régions et des métiers. Les frais de gestion sont en légère baisse (-0,9%) sur la période, mais incluent une reprise de provision pour restructuration de 60 millions d'euros. Hors cette reprise de provision, les frais de gestion sont en hausse de +4,6%, en lien avec la croissance des métiers. Le résultat brut d'exploitation du trimestre s'établit ainsi à 980 millions d'euros (+14,9% par rapport au T2-16). Le coût du risque continue de s'améliorer, atteignant 59 millions d'euros (-69,1% par rapport au T2-16), en raison de la bonne gestion des risques et d'importants recouvrements en Roumanie. Au global, le Pôle dégage au T2-17 un résultat net part du Groupe de 568 millions d'euros, en hausse de +30,3% par rapport au T2-16.

Sur le premier semestre 2017, les revenus s'élèvent à 3 987 millions d'euros, en hausse de +7,3% par rapport au S1-16, le résultat d'exploitation s'établit à 1 583 millions d'euros (+38,6% par rapport au S1-16) et le résultat net part du Groupe ressort à 1,0 milliard d'euros (+36,0%).

(1)  Corrigé de l'application d'IFRIC 21

Banque de détail à l'International
A fin juin 2017, les encours de crédits de la Banque de détail à l'International progressent de +5,7% (+8,1%*) par rapport au T2-16, pour s'établir à 85,0 milliards d'euros ; la hausse est particulièrement soutenue en Europe, notamment sur le segment des particuliers. La collecte des dépôts demeure élevée dans la quasi-totalité des implantations internationales ; les encours de dépôts s'établissent en effet à 77,4 milliards d'euros à fin juin 2017, en hausse de +7,3% (10,3%*) sur un an.

La performance financière de la Banque de détail à l'International progresse dans la continuité des trimestres précédents. Les revenus sont en hausse de +5,1% par rapport au T2-16 (+7,1%*), soutenu par le bon dynamisme commercial, tandis que la hausse des frais de gestion de +4,8% (+5,7%*) reflète les investissements dans des activités en forte croissance. Le résultat brut d'exploitation ressort à 546 millions d'euros, en hausse de +5,6% (+8,9%*) par rapport au T2-16. La Banque de détail à l'International affiche un résultat net part du Groupe de 277 millions d'euros au T2-17, +42,1% par rapport au T2-16, grâce notamment à une forte baisse du coût du risque (-69,8% par rapport au T2-16).

Sur le S1-17, le produit net bancaire de la Banque de détail à l'International s'élève à 2 584 millions d'euros, en hausse de +5,0% (+4,8%*) par rapport au S1-16, et le résultat net part du Groupe ressort à 471 millions d'euros comparé à 317 millions d'euros au S1-16 (+48,6%).

En Europe de l'Ouest, les encours de crédits sont en hausse de +14,5% par rapport au T2-16, à
17,1 milliards d'euros et se traduisent par une progression des revenus de +10,5%. Au T2-17 la région affiche un produit net bancaire de 189 millions d'euros et un résultat brut d'exploitation de 99 millions d'euros. Le résultat net part du Groupe ressort à 51 millions d'euros, en hausse de +13,3% par rapport au T2-16.

En République tchèque, la performance commerciale se maintient sur le trimestre. Les encours de crédits progressent de +12,2% (8,4%*), tirés par le crédit à l'habitat et le crédit à la consommation. Les encours de dépôts augmentent sur un an de +15,8% (+11,8%*). Les revenus sont stables (+0.0%, -1,8%*) sur le trimestre à 259 millions d'euros, compte tenu de la persistance de l'environnement de taux bas. Sur la même période, les frais de gestion sont maîtrisés à 133 millions d'euros (+2,3%, +0,2%*). La contribution au résultat net part du Groupe, qui s'élève à 57 millions d'euros (+9,6% par rapport au T2-16), bénéficie d'un faible coût du risque.

En Roumanie, dans un environnement économique porteur, la franchise se renforce : croissance des encours de crédits de +4,2% (+4,8%*) et augmentation des dépôts de +6,1% (+6,8%*). Les encours de crédits s'établissent à 6,6 milliards d'euros, en raison notamment de la croissance sur les segments des particuliers et des grandes entreprises, et les dépôts s'établissent à 9,4 milliards d'euros. Dans ce contexte, le produit net bancaire progresse de +1,5% (+2,7%*) en raison notamment d'un effet volume positif. Les frais de gestion sont en hausse de +9,5% (+10,8%*), compte tenu d'un changement de méthode de comptabilisation en 2016 des contributions au fonds local de garantie des dépôts. Concernant le coût du risque, le trimestre est marqué par d'importantes reprises de provisions qui ont pour effet un coût du risque positif de 44 millions d'euros. Le groupe BRD affiche ainsi un résultat net part du Groupe de 46 millions d'euros ; il était de 21 millions d'euros au T2-16.

Dans les autres pays d'Europe, les encours de crédits sont en baisse de -14,0% et les dépôts sont en baisse de -17,5% par rapport au T2-16, en raison de la cession de Splitska Banka, la filiale du Groupe en Croatie, conclue le 2 mai. A périmètre et change constants les encours de crédits et les encours de dépôts sont en hausse de +10,1%* et de +9,6%* respectivement. Au T2-17, les revenus progressent de +6,9%* à périmètre et change constants (-19,4% en données courantes), tandis que les frais de gestion sont en hausse de +7,9%* (-18,3% en données courantes), en lien avec le développement de l'activité et la croissance des volumes. Le résultat net part du Groupe ressort à 38 millions d'euros
(40 millions au T2-16), la baisse du coût du risque de -45,5% compensant en grande partie la baisse du résultat brut d'exploitation suite à la cession de Splitska Banka.

En Russie, la stabilisation de l'environnement économique se poursuit, consolidant le développement de l'activité sur le segment des particuliers. Les encours de crédits sont en hausse de +2,2%* à périmètre et change constants (+6,6% en données courantes, en raison notamment de l'appréciation du rouble depuis le T2-16), tirés à la fois par les crédits aux entreprises (+3,3%*) et les crédits aux particuliers (+1,5%*), l'activité de crédit automobile étant particulièrement dynamique. Les encours de dépôts sont en forte hausse de +22,1%* à périmètre et change constants (+25,6% en données courantes), à la fois sur les particuliers et les entreprises. Sur le deuxième trimestre de l'année le produit net bancaire de l'ensemble SG Russie^([2]) s'élève à 209 millions d'euros, en hausse de +4,7%* à périmètre et change constants (+23,7% en données courantes). Les frais de gestion sont maîtrisés à 156 millions d'euros, +3,3%* à périmètre et change constants (+22,1% en données courantes) et le coût du risque est en forte baisse à 9 millions d'euros, -83,8% par rapport au T2-16. Au total,
SG Russie affiche une contribution positive au résultat net part du Groupe de 31 millions d'euros au T2-17 (correspondant à un RONE de 9% au T2-17). Au T2-16, SG Russie avait enregistré une perte de -12 millions d'euros.

En Afrique et dans les autres zones d'implantations du Groupe, les encours de crédits sont en progression de +3,8% (+5,6%* par rapport au T2-16) à 19,1 milliards d'euros, avec une bonne dynamique commerciale dans la plupart des implantations africaines (encours de crédits en Afrique +4,1%, soit +6,4%* à périmètre et changes constants), en lien avec le dynamisme économique de la zone. Les encours de dépôts sont en progression de +4,6% (+6,3%*) à 18,9 milliards d'euros. Le produit net bancaire s'établit à 385 millions d'euros au T2-17, en hausse par rapport au T2-16 (+11,3%, +13,1%*). Sur la même période les frais de gestion progressent de +8,9% (+10,8%*), accompagnant le développement commercial. La contribution au résultat net part du Groupe ressort à 64 millions d'euros au T2-17, en hausse de +6,7% par rapport au T2-16.

Assurances
Au T2-17 l'activité d'assurance vie-épargne bénéficie d'une augmentation des encours de +3,1%* par rapport au T2-16, +17,0% incluant l'intégration des encours d'assurance-vie d'Antarius.

La croissance des activités Prévoyance (primes +10,9% par rapport au T2-16) se poursuit. De même, l'Assurance Dommages continue sa progression (primes +9,4% par rapport au T2-16), avec de fortes progressions à l'international (+22,9% par rapport au T2-16), tirées par l'assurance automobile et habitation.

L'activité Assurances réalise une bonne performance financière sur le T2-17 avec une hausse du produit net bancaire de +12,7% par rapport au T2-16, à 249 millions d'euros (+4,9%*, hors l'effet de l'acquisition des 50% détenus par Aviva France dans Antarius), et le maintien d'un coefficient d'exploitation bas (34.9% au T2-17). La contribution au résultat net part du Groupe s'inscrit en hausse de +10,3% au T2-17 à 107 millions d'euros.

Au S1-17, le produit net bancaire est en hausse de +9,8% (+5,6%*) à 484 millions d'euros et le résultat net part du Groupe en hausse de +8,0% par rapport au S1-16 à 189 millions d'euros.

Services Financiers aux Entreprises
Les Services Financiers aux Entreprises ont maintenu leur dynamisme commercial au second trimestre 2017.

Le métier de location longue durée et gestion de flottes de véhicules affiche une hausse soutenue de sa flotte.

Les activités de Financement de biens d'équipement professionnel enregistrent au T2-17 un bon niveau de production, en augmentation de +6,8% (+7,0%*) par rapport au T2-16. Les encours de crédits sont en hausse de +4,0% (+5,0%*) par rapport au T2-16, à 16,6 milliards d'euros (hors affacturage), tirés en particulier par la Scandinavie, l'Italie et l'Allemagne. Malgré un environnement concurrentiel intense, les marges à la production résistent.

Le produit net bancaire des Services Financiers aux Entreprises progresse au T2-17 de +6,2% à
444 millions d'euros (+1,5%* à périmètre et change constants, excluant notamment l'acquisition du Groupe Parcours, conclue en mai 2016). Les frais de gestion sont en hausse sur la période à
219 millions d'euros (+5,8% par rapport au T2-16), en lien avec la forte croissance de l'activité et l'intégration de Parcours. Le résultat d'exploitation ressort à 216 millions d'euros en hausse de +10,2% par rapport au T2-16 (+4,3%*) et la contribution au résultat net part du Groupe est de
157 millions d'euros, en croissance de +6,1% par rapport au T2-16.

Sur le premier semestre 2017, le produit net bancaire des Services Financiers aux Entreprises ressort à 908 millions d'euros (+13,1%, +7,1%*, par rapport au S1-16), et le résultat net s'établit à
329 millions d'euros (+19,2% par rapport au S1-16).

Ce trimestre est marqué par le succès de l'introduction en bourse d'ALD, la filiale de location automobile longue durée et de gestion de flotte du Groupe, intervenue au travers de la cession d'une participation de 20,18%^([3]) du capital. Cette opération stratégique permettra à ALD d'accélérer sa croissance et de devenir leader dans le secteur de la mobilité.

5. BANQUE DE GRANDE CLIENTÈLE ET SOLUTIONS INVESTISSEURS

(1) Corrigé de l'application d'IFRIC 21 et de l'impact exceptionnel positif du remboursement de l'amende Euribor au T1-16

Avec un produit net bancaire de 2 331 millions d'euros au T2-17, la Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs enregistre un recul de ses revenus de -4,3% au T2-17 par rapport à T2-16 (2 435 millions d'euros), qui bénéficiait d'un environnement de marché plus favorable, particulièrement sur les Activités de Marché.

Sur le premier semestre 2017, le produit net bancaire s'élève à 4 815 millions d'euros, en très légère hausse (+0,5%) sur un an.

Activités de Marché et Services aux Investisseurs
Au T2-17, le produit net bancaire des Activités de Marché et Services aux Investisseurs s'inscrit à 1 496 millions d'euros, en baisse de -3,1% par rapport au T2-16 mais en hausse de +2,6% à
3 174 millions d'euros au S1-17 par rapport au S1-16. Après un début d'année porteur, l'environnement de marché a été plus contrasté au deuxième trimestre. Si les marchés mondiaux ont terminé en hausse, ce trimestre a surtout été marqué par un fort attentisme de la part des investisseurs, en lien avec une volatilité toujours plus réduite et par un affaiblissement du dollar.

Les activités Actions présentent un produit net bancaire en recul de -3,3% au T2-17 par rapport au T2-16, à 549 millions d'euros, et une hausse de +0,3% au S1-17 par rapport au S1-16. Dans des marchés toujours haussiers, l'appétit des investisseurs pour les produits structurés se confirme, avec notamment une demande soutenue en Europe. Le métier enregistre ainsi des revenus au plus haut depuis le premier semestre 2015. L'activité sur les produits de flux reste elle réduite, en lien avec une volatilité très basse, entraînant une baisse des volumes, notamment sur les dérivés de flux et sur le cash. Le Groupe confirme néanmoins sa position de leader sur ce segment (n°2 mondial sur la base des volumes Euronext Global).

A 586 millions d'euros, le produit net bancaire des activités Taux, Crédit, Changes et Matières Premières est en recul modéré de -6,8% par rapport au T2-16 et en hausse de +3,4% au S1-17. Dans un marché moins actif, les produits structurés enregistrent une très bonne performance, avec des revenus également au plus haut depuis le premier semestre 2015, qui confirment le succès du développement de notre franchise de produits structurés cross-asset. A contrario, les revenus des produits de flux sont en recul, notamment sur les Taux, impactés par la faible volatilité et par une moindre activité primaire sur les marchés.

Le produit net bancaire des activités de Prime Services s'élève à 176 millions d'euros au T2-17, stable par rapport au T2-16 (et de +4,5% au S1-17 par rapport au S1-16) correspondant à un haut niveau et reflète la poursuite active du développement de la franchise et du programme de conquête client, conformément au plan de croissance.

Les actifs en conservation du Métier Titres atteignent 3 947 milliards d'euros à fin juin 2017, en retrait de -1,6% sur un an. Sur la même période, les actifs administrés sont en hausse de +7,0% à
621 milliards d'euros. Sur le T2-17, les revenus du Métier Titres sont en hausse de +8,2% par rapport au T2-16 à 185 millions d'euros (et de +5,5% au S1-17 par rapport au S1-16), sous l'effet d'une hausse des commissions et grâce à un environnement de taux moins défavorable.

Financement et Conseil
Le produit net bancaire des métiers de Financement et Conseil ressort à 567 millions d'euros, en recul de -11,0% par rapport à un T2-16 élevé, et de -7,0% par rapport au S1-16. Les résultats sont tirés à la baisse par le pôle Ressources Naturelles, pénalisé par un marché des matières premières particulièrement peu actif et par des volumes d'origination inférieurs à l'an dernier. Malgré de bons résultats, les activités de Banque Commerciale et Conseil sont également en retrait par rapport à un très bon T2-16, qui bénéficiait d'un effet de rattrapage suite à un premier trimestre atone. Enfin, le pôle Marché de Capitaux continue sur la bonne dynamique des trimestres précédents, soutenu notamment par la performance des métiers de titrisation et de financement à effet de levier.

Gestion d'Actifs et Banque Privée
Le produit net bancaire de la ligne-métier Gestion d'Actifs et Banque Privée s'établit à 268 millions d'euros au T2-17, en augmentation de +5,5% par rapport au T2-16. Sur le semestre, la hausse s'établit aussi à +5,5%.

Les actifs sous gestion de la Banque Privée atteignent 118,7 milliards d'euros à fin juin 2017. Tirés par une collecte de +1,6 milliard d'euros, notamment en France, les actifs sous gestion sont en légère hausse (+1,6%) par rapport au S1-16, malgré des effets de change négatifs, en lien avec l'appréciation de l'euro. Le produit net bancaire est en hausse de +4,9% par rapport au T2-16, à
214 millions d'euros, et de +3,0% au S1-17, grâce à un bon dynamisme commercial en France. La marge brute se maintient à 110 points de base.

Les actifs sous gestion de Lyxor ressortent à 107,6 milliards d'euros (+6,6% par rapport au S1-16), soutenus par une collecte positive. Lyxor conserve sa position de n°2 en Europe sur les ETF avec une part de marché de 10,3% (source ETFGI). Sur le T2-17, le produit net bancaire s'élève à 49 millions d'euros, en hausse +14,0% par rapport au T2-16 et +26,7% au S1-17 par rapport au S1-16, portés par un très bon dynamisme commercial et par une hausse des commissions sur les ETF.

Frais de gestion
Les frais de gestion de la Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs sont en recul de
-3,1% au T2-17 par rapport au T2-16. Sur le semestre, ils sont en hausse de +5,2% en raison d'un effet de base lié au remboursement d'une partie de l'amende Euribor^([4]) au premier trimestre 2016. Retraité de cet effet et de l'application de la norme IFRIC 21, les frais de gestion sont en baisse de
-2,3% par rapport au S1-16, reflétant les efforts réalisés en matière de réduction des coûts.
Le coefficient d'exploitation s'établit à 72,9% au T2-17.

Résultat d'exploitation
Le résultat brut d'exploitation s'établit à 632 millions d'euros, en recul de -7,3% par rapport au
T2-16, et de -11,8% au S1-17 par rapport au S1-16, à 1 166 millions d'euros.

Le coût du risque s'élève à -3 millions d'euros au T2-17 en amélioration substantielle par rapport à
-106 millions d'euros au T2-16. Au S1-17 le coût du risque est de -24 millions (-246 millions d'euros au S1-16).

Au total, le Pôle enregistre un résultat d'exploitation de 629 millions d'euros au T2-17 en hausse de +9,2% par rapport au T2-16, et de 1 142 millions d'euros au S1-17 en hausse de +6,1%.

Résultat net
Au T2-17, la contribution du Pôle au résultat net part du Groupe s'élève à 499 millions d'euros (+11,4% par rapport au T2-16) et à 882 millions d'euros au S1-17. Retraité de l'effet de la norme IFRIC 21, le ROE du pôle s'établit à 13,8% au S1-17 (12,1% en données brutes).

6. HORS PÔLES

(1)  Hors réévaluation de la dette liée au risque de crédit propre

Le Hors Pôles inclut :

• la gestion immobilière du siège social du Groupe,
• le portefeuille de participations du Groupe,
• les fonctions de centrale financière du Groupe,
• certains coûts relatifs aux projets transversaux et certains coûts engagés par le Groupe et non refacturés aux métiers.

Le produit net bancaire du Hors Pôles s'élève à -1 193 millions d'euros au T2-17 (+558 millions d'euros au T2-16), et à -969 millions d'euros hors réévaluation de la dette liée au risque de crédit propre (+770 millions au T2-16). Au T2-17, le produit net bancaire inclut -963 millions d'euros au titre de l'accord transactionnel avec la LIA. Au T2-16, le produit net bancaire intégrait l'effet de la plus-value de cession des titres Visa pour 725 millions d'euros. Le résultat brut d'exploitation du Hors Pôles s'élève à -1 245 millions d'euros au T2-17 contre +570 millions d'euros au T2-16.

Retraité de la réévaluation de la dette liée au risque de crédit propre, de l'effet de l'accord transactionnel avec la LIA au T2-17 et de la plus-value de cession des titres Visa au T2-16, le résultat brut d'exploitation s'élève à -58 millions d'euros au T2-17 (contre 57 millions d'euros au T2-16). Retraité des mêmes éléments, le résultat brut d'exploitation s'élève à -155 millions d'euros au S1-17 contre -188 millions d'euros au S1-16.

Le coût net du risque présente un solde positif de 451 millions d'euros. Ce solde intègre à la fois une reprise de 750 millions d'euros au titre de la couverture de l'accord transactionnel avec la LIA et une dotation additionnelle de 300 millions d'euros. Le montant total de la provision pour litiges au 30 juin 2017 s'établit à 1,9 milliards d'euros.

Le poste « gains ou pertes sur autres actifs » comporte principalement la plus-value liée au changement de méthode de consolidation d'Antarius (de mise à équivalence à intégration globale) constatée lors du rachat de 50% du capital par Sogécap.

La contribution au résultat net part du Groupe du Hors Pôles est de -368 millions d'euros au T2-17, contre 174 millions d'euros au T2-16. Retraitée de l'incidence de la réévaluation de la dette liée au risque de crédit propre, la contribution au résultat net part du Groupe du Hors Pôles est de
 -210 millions d'euros au T2-17 contre +313 millions d'euros au T2-16.

7. CONCLUSION

Au premier semestre 2017, Société Générale dégage un résultat net part du Groupe de 1 805 millions d'euros. Le résultat net sous-jacent progresse de 32,6% pour s'établir à 2 551 millions d'euros.

Ces résultats illustrent la bonne performance commerciale de l'ensemble des métiers du Groupe Société Générale ainsi que le prolongement de la dynamique observée sur les précédents trimestres en matière de maîtrise des coûts et des risques.

Le Groupe continue la transformation de son modèle de Banque de détail en France et l'adaptation de ses métiers dans la Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs et dans la Banque de détail et Services Financiers Internationaux.

Par ailleurs, le Groupe a poursuivi l'optimisation de son portefeuille d'activités via l'acquisition de l'intégralité d'Antarius, la cession de Splitska Banka et l'introduction en bourse d'ALD.

Le Groupe présentera le 28 novembre prochain son plan stratégique.

8. CALENDRIER FINANCIER 2017-2018

9. ANNEXE 1 : DONNÉES CHIFFRÉES

Compte de résultat consolidé
(en millions d'euros)

RESULTAT NET PART DU GROUPE APRES IMPOT PAR METIER
(en millions d'euros)

BILAN CONSOLIDE

NB. Prêts et créances sur la clientèle, y compris Opérations de location-financement et assimilées.

10. NOTES METHODOLOGIQUES

1 - Les résultats consolidés du Groupe au 30 juin 2017 ont été examinés par le Conseil d'administration en date du 1^er août 2017. Les procédures d'examen limité par les Commissaires aux comptes sont en cours sur les comptes consolidés semestriels résumés au 30 juin 2017.

2 - Produit net bancaire

Le produit net bancaire des piliers est défini en page 44 du Document de référence 2017 de Société Générale. Les termes « Revenus » ou « Produit net bancaire » sont utilisés indifféremment. Ils donnent une mesure normalisée des produits nets bancaires de chaque pilier tenant compte des capitaux propres normatifs mobilisés pour son activité.

3- Frais de gestion

Les Frais de gestion correspondent aux « Charges Générales d'exploitation » telles que présentées dans les notes 5 et 8.2 aux États financiers consolidés du Groupe au 31 décembre 2016 (pages 381 et s. et page 401 du Document de référence 2017 de Société Générale). Le terme « coûts » est également utilisé pour faire référence aux Charges Générales d'exploitation.

Le Coefficient d'exploitation est défini en page 44 du Document de référence 2017 de Société Générale.

4 - Ajustement IFRIC 21

L'ajustement IFRIC 21 corrige le résultat des charges constatées en comptabilité dans leur intégralité dès leur exigibilité (fait générateur) pour ne reconnaître que la part relative au trimestre en cours, soit un quart du total. Il consiste à lisser la charge ainsi constatée sur l'exercice afin de donner une idée plus économique des coûts réellement imputables à l'activité sur la période analysée.

Les corrections apportées à ce titre aux frais de gestion pour les différents pôles et le Groupe pour le premier semestre de l'année 2017 sont rappelées ci-dessous :

5 - Retraitements et autres éléments notables de la période - Passage des éléments comptables aux éléments sous-jacents

Les éléments non économiques correspondent à la réévaluation de la dette liée au risque de crédit propre et à l'ajustement de valeur lié au risque de crédit propre sur instruments dérivés (DVA). Ces deux facteurs constituent les éléments non économiques retraités dans les analyses des résultats du Groupe. Ils conduisent à constater un résultat sur soi-même reflétant l'évaluation par le marché du risque de contrepartie sur le Groupe. Ils sont également retraités du résultat du Groupe pour les calculs de ratios prudentiels.

Par ailleurs, le Groupe retraite des revenus et résultats du pilier de Banque de détail en France les dotations ou reprises aux provisions PEL/CEL. Cet ajustement permet de mieux identifier les revenus et résultats relatifs à l'activité du pilier, en excluant la part volatile liée aux engagements propres à l'épargne réglementée.

Ces éléments, ainsi que les autres éléments faisant l'objet d'un retraitement ponctuel ou récurrent (éléments exceptionnels), sont détaillés ci-après, étant précisé que, dans le tableau ci-après, les éléments frappés d'un astérisque (*) sont les éléments non économiques et que les éléments frappés de deux astérisques (**) sont les éléments exceptionnels.

La réconciliation permettant de passer des données comptables aux données sous-jacentes est exposée ci-dessous.

6 - Coût du risque en points de base, taux de couverture des encours douteux

Le coût net du risque ou coût net du risque commercial est défini en pages 46 et 528 du Document de référence 2017 de Société Générale. Cet indicateur permet d'apprécier le niveau de risque de chacun des piliers en pourcentage des engagements de crédit bilanciels, y compris locations simples.

Le taux de couverture brut des encours douteux est déterminé en rapportant les provisions constatées au titre du risque de crédit aux encours bruts identifiés comme en défaut au sens de la réglementation, sans tenir compte des éventuelles garanties apportées. Ce taux de couverture mesure le risque résiduel maximal associé aux encours en défaut (« douteux »).

7 - ROE, RONE

La notion de ROE ainsi que la méthodologie de calcul de celui-ci sont précisées en page 47 du Document de référence 2017 de Société Générale. Cette mesure permet d'apprécier le rendement des fonds propres de Société Générale.

Le RONE (Return on Normative Equity) détermine le rendement sur capitaux propres normatifs moyens alloués aux métiers du Groupe, selon les principes présentés en page 47 du Document de référence de Société Générale.

Détermination du ROE (Return on Equity) du Groupe

Les corrections apportées aux capitaux propres comptables pour la détermination du ROE de la période sont détaillées dans le tableau ci-dessous :

Note : chiffres T1-17 corrigés, intérêts nets d'impôts à verser sur TSS & TSDI auparavant de (327) M EUR,  fonds propres ROE de 47 871 M EUR, fonds propres  ROE moyen de 47 831 M EUR

Symétriquement, le résultat net part du Groupe retenu pour le numérateur du ratio est le résultat net part du Groupe comptable ajusté des « intérêts, nets d'impôts à verser sur TSS & TSDI, intérêts versés aux porteurs de TSS & TSDI, amortissements des primes d'émissions » et des « gains/pertes latents enregistrés en capitaux propres, hors réserves de conversion » (voir note méthodologique n°9).

Détermination du RONE : Fonds propres alloués aux métiers (M EUR)

8 - L'Actif net et l'Actif net tangible sont définis dans la méthodologie, page 49 du Document de référence 2017 du Groupe (« Actif Net »). Les éléments permettant de les déterminer sont présentés ci-après.

** Le nombre d'actions pris en compte est le nombre d'actions ordinaires émises au 30 juin 2017, hors actions propres et d'auto-contrôle mais y compris les actions de trading détenues par le Groupe.

Note : Chiffres T1-17 corrigés, intérêts nets d'impôt à verser sur TSS et TSDI auparavant de (327) M EUR, actif net comptable  de 51 214 M EUR, actif net tangible de 46 505 M EUR, ANA de  64,0 EUR, ANTA de 58,1 EUR

9 - Détermination du Bénéfice Net par Action (BNPA)

Le BNPA publié par Société Générale est déterminé selon les règles définies par la norme IAS 33 (Cf. page 48 du Document de référence 2017 de Société Générale). Les corrections apportées au Résultat net part du Groupe pour la détermination du BNPA correspondent aux retraitements effectués pour la détermination du ROE. Ainsi que précisé en page 48 du Document de référence 2017 de Société Générale, le Groupe publie également un BNPA ajusté de l'incidence des éléments non-économiques présentés en note méthodologique n°5.

Le nombre d'actions retenu pour le calcul est le suivant :

* Hors réévaluation de la dette liée au risque de crédit propre et DVA.

10 - Les fonds propres Common Equity Tier 1 du Groupe Société Générale sont déterminés conformément aux règles CRR/CRD4 applicables. Les ratios de solvabilité non phasés sont présentés pro-forma des résultats courus, nets de dividendes, de l'exercice en cours, sauf mention contraire. Lorsqu'il est fait référence aux ratios phasés, ceux-ci n'intègrent pas les résultats de l'exercice en cours, sauf mention contraire. Le ratio de levier est déterminé selon les règles CRR/CRD4 applicables intégrant les dispositions de l'acte délégué d'octobre 2014.

NB (1) En raison des règles d'arrondi, la somme des valeurs figurant dans les tableaux et analyses peut différer légèrement du total reporté.

(2) Société Générale rappelle que l'ensemble des informations relatives aux résultats de la période (notamment : communiqué de presse, données téléchargeables, diapositives de présentation et annexes) sont disponibles sur son site internet www.societegenerale.com dans la partie « Investisseur ».

Société Générale est l'un des tout premiers groupes européens de services financiers. S'appuyant sur un modèle diversifié de banque universelle, le Groupe allie solidité financière et stratégie de croissance durable avec l'ambition d'être la banque relationnelle, référence sur ses marchés, proche de ses clients, choisie pour la qualité et l'engagement de ses équipes.

Acteur de l'économie réelle depuis 150 ans, Société Générale emploie plus de 145 000 collaborateurs, présents dans 66 pays, et accompagne au quotidien 31 millions de clients dans le monde entier en offrant une large palette de conseils et solutions financières sur mesure aux particuliers, entreprises et investisseurs institutionnels, qui s'appuie sur trois pôles métiers complémentaires :

• La banque de détail en France avec les enseignes Société Générale, Crédit du Nord et Boursorama qui offrent des gammes complètes de services financiers avec un dispositif omnicanal à la pointe de l'innovation digitale.
• La banque de détail à l'international, l'assurance et les services financiers aux entreprises avec des réseaux présents dans les zones géographiques en développement et des métiers spécialisés leaders dans leurs marchés.
• La banque de financement et d'investissement, banque privée, gestion d'actifs et métier titres avec leurs expertises reconnues, positions internationales clés et solutions intégrées.

Société Générale figure actuellement dans les principaux indices de développement durable : DJSI  (World and Europe), FTSE4Good (Global et Europe), Euronext Vigeo  (Monde, Europe et Eurozone), Ethibel Sustainability Index (ESI) Excellence Europe, 4 des indices STOXX ESG Leaders, MSCI Low Carbon Leaders Index.