(Alliance News) - Snam Spa a annoncé jeudi que le bénéfice net du premier trimestre est tombé à 304 millions d'euros, contre 312 millions d'euros pour la même période de l'année dernière.

Le chiffre ajusté montre une baisse à 301 millions d'euros, contre 325 millions d'euros au premier trimestre de l'année dernière.

Les bénéfices ont diminué malgré une augmentation de 13 % des revenus à 912 millions d'euros, contre 808 millions d'euros au premier trimestre 2022. Les revenus de l'activité de transition énergétique ont augmenté de manière significative de 124 millions d'euros, doublant en glissement annuel, principalement en raison du développement de l'efficacité énergétique, en particulier dans le secteur résidentiel. En ce qui concerne l'activité d'infrastructures gazières, on observe une augmentation des revenus régulés de 20 millions d'euros, soit 3,2 %, et une diminution des revenus non régulés de 40 millions d'euros, par rapport aux effets ponctuels positifs dont avait bénéficié le premier trimestre 2022.

L'Ebitda ajusté du premier trimestre s'établit à 597 millions d'euros, en hausse de 9 millions d'euros ou 1,5 % par rapport au chiffre correspondant du premier trimestre 2022. La croissance de l'activité de transition énergétique de 15 millions d'euros, principalement liée à la contribution positive de l'efficacité énergétique, a été partiellement absorbée par la réduction enregistrée par l'activité d'infrastructure gazière de 6 millions d'euros. Au sein de ce chiffre, la performance positive des revenus régulés liés aux BAR et aux services de flexibilité a été compensée par l'absence d'effets ponctuels positifs au premier trimestre 2022.

Le bénéfice d'exploitation ajusté pour le premier trimestre s'est élevé à 372 millions d'euros, en baisse de 4 millions d'euros ou 1,1 % par rapport au premier trimestre 2022. L'augmentation de l'EBITDA ajusté a été plus que compensée par une hausse des dépréciations et des amortissements de 13 millions d'euros, principalement due à la mise en service de nouveaux actifs.

Au premier trimestre, les dépenses d'investissement totales se sont élevées à 313 millions d'euros, en hausse de 4,7 % en glissement annuel, 46 % et 30 % alignées sur les Objectifs de développement durable et la taxonomie européenne, respectivement.

Le flux de trésorerie provenant des activités d'exploitation de 224 millions d'euros, qui a été considérablement affecté par l'absorption de trésorerie résultant de la dynamique du fonds de roulement liée aux activités d'équilibrage, n'a que partiellement financé les investissements nets de 374 millions d'euros et les investissements en actions - SeaCorridor - de 409 millions d'euros, générant un flux de trésorerie disponible négatif de 559 millions d'euros.

La dette nette, y compris le flux de trésorerie négatif de 376 millions d'EUR provenant du paiement du dividende 2022 aux actionnaires et les variations sans effet de trésorerie de -14 millions d'EUR, a augmenté de 949 millions d'EUR pour atteindre 12,87 milliards d'EUR.

Suite aux comptes du premier trimestre, la société confirme ses objectifs financiers pour 2023 : des dépenses d'investissement de 2,1 milliards d'euros, dont 1,9 milliard d'euros dans les infrastructures gazières et 200 millions d'euros dans la transition énergétique, en hausse de 10 % par rapport à 2022 ; une BAR tarifaire d'environ 22,4 milliards d'euros, en hausse de 5 % par rapport à 2022 ; un niveau de résultat net ajusté d'environ 1,1 milliard d'euros ; et un niveau d'endettement net compris entre 15,0 et 15,5 milliards d'euros, en fonction de l'évolution du fonds de roulement lié aux activités régulées.

Par Giuseppe Fabio Ciccomascolo, journaliste senior à Alliance News

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