LONDRES, 20 septembre (Reuters) - Le bouquet de télévision par satellite BSkyB présente toutes les conditions requises pour détenir une licence de diffusion, a jugé jeudi l'Ofcom, l'autorité régulatrice des télécommunications au Royaume-Uni, après une enquête déclenchée par un scandale de corruption et d'écoutes téléphoniques au sein de sa maison mère, News Corp.

News Corp, le groupe de médias de l'Australien Rupert Murdoch, avait annoncé son intention d'acquérir l'intégralité de BSkyB, lorsque l'utilisation généralisée d'écoutes téléphoniques illégales au sein du 'tabloïd' News of the World, depuis fermé, a été révélée en juillet 2011.

Ce scandale a conduit l'Ofcom à se pencher sur les relations entre BSkyB, détenu à 39% par News Corp, et sa maison-mère et a poussé James Murdoch, le fils de Rupert, à démissionner du conseil d'administration en avril dernier.

"A ce jour, il n'y a aucune preuve que Sky ait été directement ou indirectement impliqué dans les actes répréhensibles prouvés ou supposés qui ont été commis au sein de News of the World ou le Sun", a déclaré jeudi l'Ofcom.

L'Ofcom a précisé que James Murdoch n'avait jamais été à la hauteur face aux scandales qui ont frappé les journaux de News International, la branche presse britannique du groupe, mais qu'il n'y avait aucune preuve de son implication personnelle dans des agissements répréhensibles.

BSkyB a salué la décision de l'Ofcom, affirmant prendre "très au sérieux" ses obligations réglementaires. (Kate Holton, Julien Dury pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)

Valeurs citées dans l'article : British Sky Broadcasting Group plc, News Corp