Shell (+2,71% à 2 183 pence) a fait état ce matin d'une baisse importante de son bénéfice net annuel, tombé à 16,371 milliards de dollars, soit un repli de 39% par rapport au terme de l'exercice précédent. Les investisseurs ne sanctionnent cependant pas cette annonce du géant pétrolier anglo-néerlandais, qui avait il est vrai préparé le terrain via un profit warning le 17 janvier, prévoyant un bénéfice net trimestriel de 2,9 milliards de dollars, contre 4,9 milliards annoncés précédemment. Son nouveau patron Ben van Beurden s'est engagé à céder 15 milliards de dollars d'actifs d'ici fin 2015.


Autre annonce forte et appréciée des opérateurs : les investissements seront ramenés à 37 milliards de dollars cette année, neuf de moins qu'en 2013.

Shell avait surpris le marché il y a moins de deux semaines en émettant un avertissement sur résultat. Le géant de l'or noir avait invoqué pêle-mêle la dégradation des marges de raffinage, l'augmentation des coûts de production ainsi que la faiblesse chronique des prix du pétrole et du gaz.