SES a publié un résultat net part du groupe 2012 de 648,8 millions d'euros, en hausse de 5%, et un Ebitda de 1,347 milliard d'euros, en progression de 5,6% (+1,6% à taux de change constants). La marge d'Ebitda est de 73,7%, avec une marge de 83,5% dans les activités d'infrastructure, le segment le plus important de l'opérateur de satellites. Elle était de 73,5% pour le groupe et de 82,3% dans les activités d'infrastructure en 2011. La marge est de 14,8% dans les services. Le chiffre d'affaires a augmenté de 5,5% à 1,83 milliard d'euros. Il a progressé de 1,5% à taux de change constants.


SES maintient ses prévisions et réaffirme une croissance annuelle moyenne du chiffre d'affaires et de l'Ebitda sur trois ans (2012-2014) d'environ 4,5 % (à taux de change constants). Retraité de l'impact lié à l'arrêt de l'analogique, la hausse moyenne projeté sur trois ans du chiffre d'affaires et de l'Ebitda se situe à 7,5 % et 8%, respectivement (à taux de change constants).

L'arrêt de l'analogique au 30 avril 2012 continuera à avoir un impact sur le taux de croissance en glissement annuel en 2013. Cet impact disparaîtra en 2014, et cet exercice bénéficiera pleinement de la montée en régime des nouvelles capacités lancées en 2012 et 2013, ainsi que de l'augmentation attendue des taux d'utilisation dans toutes les régions.

Pour l'exercice 2013, l'opérateur de satellites prévoit un taux de croissance du chiffre d'affaires et de l'Ebitda compris entre 4 % et 5 % (à taux de change constants). La croissance de l'Ebitda devrait refléter une plus forte contribution des services en 2013. Retraité de l'impact de l'arrêt de l'analogique, le taux de croissance du chiffre d'affaires et de l'Ebitda devrait se situer, respectivement, dans une fourchette de 6,5 %-7,5 % et de 7 %-8 %.

SES confirme également la réduction des dépenses d'investissements prévus, alors que le groupe s'approche du point bas du cycle de remplacement des satellites. Les dépenses d'investissement annuelles moyennes passeront de 700 millions d'euros sur la période 2011-2013 à un maximum de 450 millions d'euros pendant la période 2014-2017. Le cash-flow disponible avant activités de financement et avant versement des dividendes augmentera dès lors sensiblement à partir de 2014, sous l'effet de la croissance du chiffre d'affaires et de l'Ebitda ainsi que de la réduction des dépenses d'investissements.