Sensorion : première partie bouclée pour une étude clinique.
Le 24 avril 2015 à 10:13
Partager
Sensorion a annoncé vendredi avoir réalisé avec succès la première partie d'une étude clinique consacrée à son traitement expérimental des crises de vertige.
Dans la partie 1 de cette étude clinique de phase 1b , les doses du SENS-111 prévues dans le protocole ont été atteintes sans qu'aucun effet indésirable notable n'ait été observé.
Concernant la partie 2, aucun effet indésirable notable n'a été observé sur les deux premières cohortes de 12 sujets incluses.
'L'absence d'effet indésirable notable confirme le profil de tolérance clinique connu pour ce médicament', se félicite Sensorion.
La société biotechnologique rappelle que son médicement est administré par voie orale, alors que ses concurrents testent actuellement des produits par injection transtympanique invasive.
Le titre était en baisse de 4,5% à 5,05 euro vendredi dans les premiers échanges à Paris.
Copyright (c) 2015 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Sensorion est une société de biotechnologie en phase clinique, spécialisée dans le développement de nouvelles thérapies pour restaurer, traiter et prévenir les troubles de la perte auditive, un besoin médical largement insatisfait au niveau mondial.
Sensorion a construit une plateforme technologique de R&D afin d'élargir sa compréhension de la pathophysiologie et l'étiologie des maladies liées à l'oreille interne, ce qui lui permet de sélectionner les meilleures cibles et modalités pour les candidats médicaments.
Son portefeuille en phase clinique comprend un produit de phase 2 : SENS-401 (Arazasetron) qui progresse dans une étude clinique de Preuve de Concept (PoC) dans l'ototoxicité par le cisplatine (CIO), et dans une étude en partenariat avec Cochlear Limited, chez des patients devant recevoir un implant cochléaire.
Sensorion a conclu une collaboration stratégique avec l'Institut Pasteur. Elle a deux programmes de thérapie génique, au stade préclinique, visant à corriger des formes héréditaires de surdité, notamment la surdité causée par une mutation du gène codant pour l'Otoferline, et la perte auditive liée à une mutation du gène GJB2.