Le projet de former depuis 2007 un troisième acteur français de l'environnement, des déchets et de l'eau n'aura sans doute pas lieu. Séché Environnement, numéro 3 des déchets en France, ne pourra pas s'unir avec la SAUR, numéro 3 de l'eau, dont il est actionnaire à 33%. La raison : Séché Environnement ne dispose pas de moyens financiers suffisants pour exercer son option d'achat qui expire le 27 mai prochain. L'option d'achat de 2007 porte, en effet, sur la valeur d'entreprise de la SAUR en 2007 soit 2,25 milliards d'euros.

Or, aujourd'hui, la SAUR ne vaudrait plus que 1,1 milliard avec une dette de 1,6 milliard.

En conséquence, le FSI (Fonds stratégique d'investissement), principal actionnaire de la Saur avec 38%, a décidé de tirer un trait sur le projet, selon les informations rapportées par « les Echos ». Ce dernier va s'employer à désigner un nouveau président de la SAUR pour remplacer Joël Séché, PDG de Séché Environnement. « Des candidats disposant d'une grande expérience industrielle et à même de travailler en bonne intelligence avec le directeur général et son équipe sont aujourd'hui envisagés », a indiqué Thomas Devedjian, directeur du FSI, au quotidien économique.