SECHE ENVIRONNEM. : SECHE ENVIRONNEMENT-SAUR : le FSI balaie le projet d'union
Le 19 avril 2012 à 11:35
Par
Partager
Le projet de former depuis 2007 un troisième acteur français de l'environnement, des déchets et de l'eau n'aura sans doute pas lieu. Séché Environnement, numéro 3 des déchets en France, ne pourra pas s'unir avec la SAUR, numéro 3 de l'eau, dont il est actionnaire à 33%. La raison : Séché Environnement ne dispose pas de moyens financiers suffisants pour exercer son option d'achat qui expire le 27 mai prochain. L'option d'achat de 2007 porte, en effet, sur la valeur d'entreprise de la SAUR en 2007 soit 2,25 milliards d'euros.
Or, aujourd'hui, la SAUR ne vaudrait plus que 1,1 milliard avec une dette de 1,6 milliard.
En conséquence, le FSI (Fonds stratégique d'investissement), principal actionnaire de la Saur avec 38%, a décidé de tirer un trait sur le projet, selon les informations rapportées par « les Echos ». Ce dernier va s'employer à désigner un nouveau président de la SAUR pour remplacer Joël Séché, PDG de Séché Environnement. « Des candidats disposant d'une grande expérience industrielle et à même de travailler en bonne intelligence avec le directeur général et son équipe sont aujourd'hui envisagés », a indiqué Thomas Devedjian, directeur du FSI, au quotidien économique.
Séché Environnement SA figure parmi les principaux acteurs français de la valorisation et du traitement de tous les types de déchets, qu'ils soient d'origine industrielle ou issus des collectivités territoriales. Premier opérateur indépendant en France, Séché Environnement SA s'affirme comme le spécialiste des déchets techniques. Ses outils et ses savoir-faire lui permettent d'offrir à sa clientèle d'industriels et de collectivités, des solutions à haute valeur ajoutée, ciblant les problématiques de l'économie circulaire et les exigences de développement durable, telles que :
- les valorisations matières ou énergétique des déchets dangereux et non dangereux ;
- tous types de traitement pour les déchets solides, liquides, gazeux ;
- le stockage des résidus ultimes de déchets dangereux ou non dangereux ;
- les éco-services de dépollution, de déconstruction, de désamiantage et de réhabilitation.