SANTOS LIMITED Santos, qui fournit du gaz naturel et du GNL, était en pourparlers de fusion avec Woodside Energy pour créer une société mondiale de GNL de 52 milliards de dollars, mais les négociations ont échoué en février de cette année. Santos a déclaré à l'époque qu'elle continuerait à examiner les options permettant de dégager de la valeur pour ses actionnaires.
Les actions de Santos ont augmenté de 6,5 % jeudi après que Bloomberg a rapporté pour la première fois qu'ADNOC et l'Aramco d'Arabie saoudite étudiaient séparément des offres potentielles pour Santos, citant des sources qui ont refusé d'être nommées parce que l'information était privée.
Aramco a déclaré : En ce qui concerne les récents rapports des médias affirmant qu'Aramco envisage une offre pour Santos, la société peut confirmer que ces affirmations sont inexactes", a déclaré un porte-parole d'Aramco dans un communiqué envoyé par courrier électronique.
ADNOC a refusé de commenter.
Un porte-parole de Santos a déclaré que la société ne commentait pas les spéculations des médias.
La demande mondiale de GNL devant augmenter de 50 % d'ici à 2030, ADNOC - et son homologue saoudien Aramco - exploitent les possibilités offertes dans le monde entier et ont signé quelques accords avec des acteurs américains.
ADNOC a de grandes ambitions dans le domaine du gaz et du GNL, qu'elle considère comme les piliers de sa croissance future, au même titre que les énergies renouvelables et la pétrochimie. Elle prévoit de faire passer sa capacité de GNL de 6 millions de tonnes par an (mtpa) à 15 mtpa d'ici 2028.
Les analystes se sont montrés sceptiques quant à la possibilité qu'un autre soumissionnaire se présente pour Santos.
Selon Kaushal Ramesh, vice-président de Rystad Energy pour le GNL, le paysage ne serait pas facile pour les nouveaux acheteurs en raison de l'opposition généralisée au développement des combustibles fossiles et de l'historique des problèmes de main-d'œuvre.
