Le motoriste est en pleine restructuration, sous la houlette du directeur général Warren East, mais des pales de turbines qui s'usent plus vite que prévu viennent contrarier son redressement.

Rolls-Royce a dit en mars que la réparation des moteurs, essentiellement les Trent 1000 qui équipent surtout le Boeing 787, se traduirait par une charge de l'ordre de 340 millions de livres (393 millions d'euros).

Il a expliqué vendredi qu'il avait décidé d'augmenter le nombre des inspections après avoir mis en évidence les implications d'un autre problème qui touche lui le compresseur.

En conséquence, le motoriste va réorienter ses dépenses pour compenser la hausse des coûts induite et il ajoute que sa prévision de cash flow n'en est pas altérée.

"Nous travaillerons en étroite collaboration avec Boeing et avec les compagnies aériennes concernées pour minimiser les perturbations chaque fois que cela sera possible", dit le directeur général Warren East dans un communiqué.

L'action perd 2,3% vers 7h15 GMT en Bourse de Londres, l'une des plus fortes pertes de l'indice FTSE-100 qui cède 0,11% dans le même temps.

(Kate Holton; Wilfrid Exbrayat pour le service français)