Principal fabricant de matériaux de spécialité, Rohm and Haas a récemment rassemblé autour d'une même table certains de ses clients, ses partenaires dans le secteur des industries chimiques et des représentants gouvernementaux, afin de discuter des possibilités de développer ensemble les produits durables du futur. Dans le cadre d'une table ronde unique en son genre réunissant les acteurs économiques, les spécialistes et les représentants gouvernementaux, tous les participants ont démontré leur volonté de coopérer et se sont engagés avec enthousiasme à relever les défis posés par la question de la durabilité.

Le discours d'ouverture, prononcé par Timo Mäkelä, responsable du développement durable et de l'intégration au sein de la DG Environnement à la Commission européenne, a souligné le besoin de plus en plus important de transformer les défis que représentent la question de la durabilité en possibilités économiques par le biais de l'innovation.

Gray Wirth, vice-président de Rohm and Haas, en a profité pour souligner la nécessité d'une coopération entre gouvernements et industries afin de mettre en place un contexte favorable à la durabilité. « Une approche intégrée alliée à des chaînes de valeur est indispensable et les gouvernements ont les moyens de sensibiliser les consommateurs sur des sujets tels que l'écoconception, la consommation durable et les solutions de production - en mettant en valeur les bons choix et en soutenant les éco-innovations tout au long du processus, » déclare M. Wirth. Celui-ci a d'ailleurs partagé certaines des innovations de Rohm and Haas, telles que les solutions photovoltaïques Enlight?, qui non seulement sont la promesse d'un futur orienté développement durable grâce à la mise à profit de sources d'énergie renouvelables, mais sont également les premières bénéficiaires des politiques d'incitation du gouvernement visant à faire adopter ces technologies sur une plus grande échelle par les différents marchés. « Lorsque les technologies durables bénéficient d'infrastructures gouvernementales qui leur sont favorables et qui incitent les industries à les adopter, tout le monde y gagne ! » ajoute M. Wirth.

Présente en qualité de porte-parole de la Commission européenne, Jill Michielssen a souligné que l'écologisation des 2 trillions d'euros annuels de produits et services achetés par les acheteurs publics européens (gouvernements centraux, mais également autorités gouvernementales et paragouvernementales régionales et locales) aurait un impact environnemental positif et accélèrerait l'adoption par les différents marchés de produits plus écologiques.

Le Professeur Jean Pierre Chevalier, du Conservatoire National des Arts et Métiers français, a défendu l'idée de devoir faire plus avec moins, en améliorant la durabilité et les performances des matériaux. « Les matériaux du 21ème siècle, » a-t-il déclaré, « seront les seuls à être disponibles en quantités suffisantes et aussi ceux dont la production nécessitera le moins d'énergie. Les métaux comptent parmi ces matériaux. » Il a conclu en plaidant en faveur d'un meilleur équilibre entre matériaux « anciens » et nouveaux dans les efforts de recherche, arguant que « l'on a autant besoin d'améliorer les performances et la durabilité des matériaux « anciens » que d'en inventer de nouveaux. »

Mark Stalmans, responsable des relations extérieures dans le domaine scientifique pour Procter & Gamble, a rappelé à ses collègues que le défi porte plutôt sur l'éducation des consommateurs en mettant en avant leur point de vue. « Les consommateurs qui sont aujourd'hui prêts à acheter des produits écologiques ne représentent qu'une petite part du marché, » a déclaré M. Stalmans. « Dans le secteur des produits de blanchisserie, par exemple, les consommateurs sont principalement intéressés par l'emballage et les ingrédients, et non par le développement durable. Toutefois, c'est dans l'utilisation de ces produits que le comportement des consommateurs sensibles à la question du développement durable peut avoir l'impact le plus important. »

Edit Herczog, membre du Parlement Européen et sponsor de l'atelier, a déclaré que la peur constituait l'une des barrières les plus imposantes à l'éducation des consommateurs et à l'innovation. Elle a souligné que l'industrie devait également innover dans ses réponses aux personnes vivant dans des environnements socio-économiques difficiles, ajoutant que « les coûts représentent une barrière que la simple sensibilisation ne peut détruire. »

Dans cette présentation, Louis Sederel, collaborateur chez Rohm and Haas, a déclaré : « Nous devons dépasser les secteurs traditionnels de la durabilité et opter pour une approche holistique, qui implique aussi bien les clients que les utilisateurs finaux. » M. Sederel, prenant comme exemple la peinture de signalisation routière, a également défendu l'idée de changer l'approche générale, qui consiste actuellement à laisser de côté certains matériaux, pour privilégier leur amélioration et résoudre les problèmes qu'ils posent individuellement en termes de développement durable. Pour ce faire, a-t-il ajouté, « les partenaires et les parties prenantes doivent bien évidemment se comprendre et partager des critères communs. Je suis persuadé que sur ce plan, cet atelier a parfaitement rempli ses objectifs. »

Au vu du succès que cet atelier a remporté, il faut s'attendre à ce que bien d'autres forums de ce type soient organisés. La société Rohm and Haas a pris les devants en réunissant les acteurs principaux, dont la coopération est une condition sine qua non à la création d'un futur plus durable dans cette région et dans le monde entier.

A propos de la société Rohm and Haas

Chef de file depuis 1909, Rohm and Haas est le pionnier mondial de la création et du développement de technologies et solutions novatrices dans l´industrie des matériaux de spécialité. Les technologies de la compagnie sont présentes dans une large gamme de secteurs, notamment : le bâtiment et la construction, l´électronique et les appareils électroniques, les biens d´équipement ménager et de soins personnels, l´emballage et le papier, les transports, le secteur pharmaceutique et médical, l´eau, l´alimentation et assimilés, et l´industrie. Chaque jour, les technologies et les solutions innovantes de Rohm and Haas permettent d´améliorer la vie à travers le monde. Basée à Philadelphie, en Pennsylvanie, aux Etats-Unis, la société a généré des ventes annuelles d´environ 8,9 milliards de dollars américains en 2007. Veuillez visiter www.rohmhaas.com pour plus d´informations.

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Société Rohm and Haas
Maurizio Beccherle, responsable des relations avec les médias, Rohm and Haas, région Europe, Moyen-Orient Asie
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