Générale de Santé progresse de 4,05% à 17,22 euros, soutenu par la spéculation concernant une probable bataille boursière. Cible depuis le 12 mai dernier d'une offre de l'australien Ramsay, associé à l'assureur Predica (Crédit agricole), le groupe de cliniques devrait recevoir une nouvelle proposition plus avantageuse des entreprises d'André Attia et de son fils Marc (la SCA Attia Villard Fribourg et Rainbow Santé).

Ces deux acteurs, qui détiennent 11,09% du capital de Générale de Santé, adresseront dans les jours qui viennent une lettre d'intention aux actionnaires de contrôle de Générale de Santé dans laquelle ils demanderont des informations sur le groupe.

La famille souhaite en effet être en mesure d'examiner la possibilité de déposer une offre dans les meilleurs délais à l'ensemble des actionnaires de la société Générale de Santé à un prix unitaire supérieur à celui offert par Ramsay Health Care, Crédit Agricole Assurances et Ramsay Santé.

Ces derniers ont proposé à la famille Agostini, qui détient, avec le docteur Antonino Ligresti, plus de 83,43% du capital de la Générale de santé, un prix de 16,75 euros par action. Ce tarif représente une prime de l'ordre de 1% comparé au cours du jour de l'annonce.

Il sera toutefois nécessaire de convaincre les actionnaires de contrôle ayant accueilli favorablement l'offre de Ramsay, qui bénéficie d'une période d'exclusivité
jusqu'au 6 juin.

Les Attia connaissent cependant bien Générale de Santé, qui emploie 19 000 salariés. En 2005, ils lui avaient vendu leur propre groupe de cliniques, Hexagone Hospitalisation. Une transaction payée en actions.

(P-J.L)