Les parties ne seront pas obligées de poursuivre le processus de médiation jusqu'à une résolution réussie, selon les règles du tribunal sur la médiation. Cette démarche pourrait ouvrir la voie à un règlement et éviter une longue bataille juridique devant le Tribunal de la concurrence, qui décide du sort des transactions contestées. En mars, l'autorité antitrust du Canada avait bloqué l'acquisition de Shaw par Rogers Communications au motif que l'opération réduirait la concurrence sur le marché canadien des télécommunications. Rogers-Shaw avait accepté de vendre Freedom mobile à la société montréalaise Quebecor comme mesure corrective à la fusion. Dans le cadre du processus de médiation, toutes les parties s'efforceront de parvenir à un accord de consentement qui énumérerait les diverses mesures correctives que Rogers, Shaw et Quebecor devront présenter pour que l'opération soit autorisée.