Piraeus Bank, le troisième créancier grec en valeur de marché, a publié vendredi un bénéfice net trimestriel en hausse grâce à des revenus d'intérêts nets importants.

La banque, qui est détenue à 27 % par le fonds de sauvetage bancaire HFSF du pays, a déclaré un bénéfice net de 180 millions d'euros (198,7 millions de dollars) au cours des trois premiers mois de l'année, par rapport à un bénéfice de 170 millions d'euros au dernier trimestre de 2022.

Les revenus nets d'intérêts au premier trimestre ont augmenté à 420 millions d'euros, contre 407 millions d'euros au quatrième trimestre, bénéficiant de l'environnement favorable des taux d'intérêt.

Le portefeuille de la Banque du Pirée, appelé expositions non performantes (NPE), ou créances douteuses, a continué à se réduire pour atteindre un ratio de 6,6 % du total de son portefeuille de prêts à la fin du mois de mars, contre 6,8 % en décembre. La banque a pour objectif de ramener ce ratio à moins de 6 % d'ici la fin de l'année.

La banque a relevé son objectif de bénéfice par action à environ 0,55 euro cette année, contre une estimation précédente de 0,45 euro.

Christos Megalou, PDG de Piraeus, a déclaré dans un communiqué de presse que la banque avait également relevé son objectif de rendement des actifs corporels à 12 %. Il a ajouté qu'il prévoyait de distribuer un dividende de 10 % à partir des bénéfices de 2023.

Les banques grecques s'efforcent de réduire le nombre de crédits non performants, héritage d'une décennie de crise financière qui a réduit l'économie d'un quart. Elles n'ont pas distribué de dividendes depuis 2011.

(1 $ = 0,9057 euros) (Reportage de Lefteris Papadimas ; Rédaction de Jan Harvey)