PSA Peugeot Citroën a pris acte de l'ordonnance du Tribunal de Grande Instance de Paris, rendue le 26 avril 2013, suite aux actions engagées par la Fédération CGT de la métallurgie et le syndicat Sud d'Aulnay-Sous-Bois. Ce rejet des plaintes déposées par les deux syndicat lui permettra la poursuite du projet de réorganisation industrielle du groupe et sa mise en oeuvre, après la prochaine réunion du Comité Central d'Entreprise, qui se tiendra lundi. Les deux organisations syndicales, opposées à ce plan, envisagent de faire appel.


PSA Peugeot Citroën rappelle que ce Plan de Sauvegarde de l'Emploi a donné lieu à un dialogue social constructif et qu'il a fait l'objet, après dix séances de négociations, d'un accord majoritaire qui a reçu l'aval de cinq organisations syndicales (CFDT, CFTC, CGC, FO, SIA) représentant 76% des salariés.

PSA Peugeot Citroën précise que ce Plan de Sauvegarde de l'Emploi offre à tous les salariés concernés des solutions de reclassement à l'intérieur ou à l'extérieur du groupe.

Le plan social du constructeur automobile prévoit 8.000 suppressions d'emplois en France, une forte réduction de la capacité de l'usine de Rennes et la fermeture du site d'Aulnay.