Renault (-2,08% à 63,18 euros) et dans une moindre mesure Peugeot ( -0,44% à 10,24 euros) marquaient le pas à la Bourse de Paris après la publications d'indicateurs décevants concernant le marché automobile français et des perspectives revues à la baisse. En effet, les immatriculations de voitures neuves au mois de novembre se sont, à nouveau, contractées de 2,3% à 137 500 unités, selon les données publiées ce lundi par le Comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA). Au mois d'octobre, les immatriculations avaient reculé davantage, de 3,8%.

Figure de proue du marché automobile hexagonale, PSA, soit 30,2% de part de marché et Renault, avec une part de 25,4%, ont particulièrement souffert sur la période. En effet, PSA a vu ses ventes de voitures neuves reculer de 8,9%, et le groupe Renault de 5% par rapport à novembre 2013.

Le recul de la marque au losange aurait pu même être plus significatif sans les performances, une fois de plus, de sa filiale à bas coûts Dacia dont les immatriculations se sont appréciées de 2,3%. Les immatriculations, hors Dacia, de Renault plongent de 7,1%.

A l'inverse, les immatriculations de Citroën (-16,3%) sur la période plombent PSA tandis que Peugeot voit ses immatriculations reculer «seulement» de 2,8%.

S'agissant des perspectives, le CCFA, dans la lignée de ce mois de novembre maussade, a décidé de baisser sa prévision pour 2015, attendue désormais entre « 1 et 2% », contre 2% prévue initialement.

Patrick Blain, président du CCFA a également indiqué que le chiffre final serait situé "clairement dans le bas de la fourchette" des prévisions précédentes.

"On s'attend à un chiffre qui devrait tourner autour de 1,81 million" de véhicules particuliers vendus sur l'ensemble de l'année, a-t-il ajouté.

Une prévision qui flirte avec un plus bas de 15 ans, atteint en 2013, où seulement 1,79 million de voitures neuves avaient été écoulées.

(S.H)


Valeurs citées dans l'article : PEUGEOT, Renault