"On observe une certaine stabilisation du diesel depuis quelques mois, mais aujourd'hui on définit notre feuille de route de CO2 avec une hypothèse diesel très faible (...) aux alentours de 10%", a dit Gilles Le Borgne aux journées presse du Mondial de l'auto.

"On raisonne pessimiste et on agit optimiste", a-t-il ajouté.

Le diesel, plus difficile à dépolluer que l'essence, est en revanche plus vertueux en terme d'émissions de CO2, et sa disgrâce complique l'atteinte des 95 grammes de CO2 exigés à l'échelle européenne en 2021.

Cette motorisation représente actuellement 43% des ventes européennes des trois marques historiques de PSA. En France, en septembre, après s'être stabilisé à 40% des immatriculations plusieurs mois d'affilée, le diesel a repris sa baisse pour toucher un plus bas de 36%.

PSA, qui présente au salon de la porte de Versailles ses premiers véhicules électriques de nouvelle génération et ses nouveaux hybrides rechargeables, a également annoncé l'arrivée l'an prochain en Chine de sa nouvelle plateforme électrique CMP, qui pourrait accueillir en 2020 un modèle Citroën.

La veille, Renault a dévoilé un petit SUV à batterie, K-ZE, qui sera lancé en 2019 sur le marché chinois, actuellement le plus porteur à l'échelle mondiale pour la technologie électrique.

(Gilles Guillaume, édité par Catherine Mallebay-Vacqueur)