L'offre, qui devrait s'étaler sur 70 jours, doit attirer au moins 75% du capital du groupe allemand de gaz industriels pour que le projet de fusion avec son rival américain se fasse.

Une assemblée générale extraordinaire de Praxair, qui devra approuver l'offre à une majorité simple, sera convoquée à la fin de la période de soumission, a précisé le PDG de Praxair Steve Angel, au lendemain de l'approbation du projet de fusion par les conseils d'administration des deux groupes.

Il a ajouté, en réponse aux inquiétudes des syndicats allemands qui craignent que la fusion n'entraîne des suppressions d'emplois: "Nous croyons en l'efficacité mais l'efficacité ne vient pas forcément au détriment des effectifs".

Les deux groupes ont par ailleurs indiqué s'être mis d'accord pour limiter le montant des actifs qu'ils sont disposés à céder pour satisfaire les autorités antitrust, a dit le PDG de Praxair lors d'une conférence téléphonique avec des analystes.

Linde et Praxair sont prêts à vendre des actifs représentant jusqu'à 3,7 milliards de dollars (3,28 milliards d'euros) de chiffre d'affaires ou encore 1,1 milliard de dollars de résultat brut d'exploitation (Ebitda).

Au-delà, les deux parties pourraient soit renoncer à leur fusion soit tenter de renégocier leur accord.

(Georgina Prodhan et Joern Poltz, Juliette Rouillon pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)

Valeurs citées dans l'article : Praxair, Inc., Linde AG