Oceasoft a essuyé en 2018 une perte nette de 806 000 euros contre une perte de 1,89 million d'euros, un an plus tôt. L'Ebitda du concepteur de capteurs intelligents et connectés pour l’industrie est, lui, passé de - 916 000 euros à - 465 000 euros. Le chiffre d'affaires a progressé de 6% à 8,07 millions d'euros. Laurent Rousseau, Président-Directeur général d’Oceasoft, a déclaré : « La politique de maîtrise des coûts d’exploitation mise en place en 2018 a permis d’améliorer de manière significative l’Ebitda en dépit d’une croissance inférieure à nos attentes ".

Après un 1er semestre stable (+1%), la croissance s'est accélérée au second semestre (+11%).

Après la dégradation observée au cours du 1er semestre 2018, le niveau de trésorerie s'est partiellement reconstitué au 31 décembre 2018, notamment par la mise en place d'outils permettant l'amélioration du besoin en fond de roulement d'exploitation (affacturage, cession Dailly) sécurisant ainsi les besoins à court terme. Le niveau de trésorerie disponible s'établit ainsi à 960 000 euros au 31 décembre 2018.

Oceasoft bénéficie en outre de crédits d'impôts pour un montant de 1,255 millions d'euros pour lequel elle est éligible à un remboursement au regard de ses déficits fiscaux et de son statut de PME au sens communautaire. Une partie du remboursement de ces crédits reste néanmoins suspendue aux opérations de vérification de comptabilité engagée par l'administration au mois de décembre 2018, la société ne disposant à ce jour d'aucun élément lui permettant d'estimer les conclusions de la vérification en cours.

Cette année, Oceasoft a pour objectif de réaliser une croissance plus dynamique, conforme aux progressions observées sur les exercices 2016 et 2017. Couplée à l'effet année pleine de la réduction des dépenses d'exploitation, cette croissance devrait ainsi permettre de renouer avec un Ebitda positif en 2019.

Comme évoqué dans ses précédents communiqués de presse, Oceasoft poursuit par ailleurs des discussions avec l'un de ses partenaires en vue d'un accord stratégique portant à la fois sur des aspects commerciaux et capitalistiques.

Dans l'attente de la finalisation de ces discussions, et indépendamment de ce projet de partenariat, la société envisage différentes options pour financer la poursuite de son développement et sécuriser sa trésorerie à moyen terme.