CM-CIC Securities renouvelle son opinion neutre sur Oberthur et s′interroge sur les conséquences de la démission de Pierre Barberis, directeur général du groupe. Il se demande si le changement de direction aura un effet sur la stratégie du groupe. Le bureau d′études souligne que ce départ intervient à la fin d′une année 2006 difficile pour la société, qui doit faire face à la formation de Gemalto, le géant du secteur, avec une part de marché mondiale de 50% et un budget R&D 6 fois supérieur à celui d′OCS, et à une forte dégradation de sa rentabilité dans un contexte de guerre des prix dans le mobile et de fort ralentissement du marché du paiement sur ses deux principaux marchés, France et Royaume-Uni. "Cette annonce surprise qui suscite des interrogations sur le plan de restructuration en cours et devrait conduire à la définition d′une nouvelle stratégie début 2007", conclut CM-CIC Securities.