Une hausse de 40 % de Nvidia jusqu'à présent en 2024 a porté sa capitalisation boursière à 1,715 billion de dollars à la mi-journée mercredi, soit seulement 3 % de moins que la valeur de 1,767 billion de dollars d'Amazon et moins de 6 % de moins que la valeur de 1,812 billion de dollars d'Alphabet, d'après les données de LSEG.

Les actions de Nvidia ont gagné 1,8 % à 694,48 $ après un rapport optimiste de Morgan Stanley. Nvidia publiera ses résultats trimestriels le 21 février.

Morgan Stanley a relevé son objectif de prix de 603 $ à 750 $, l'analyste Joseph Moore écrivant dans une note à la clientèle que "la demande en matière d'intelligence artificielle continue d'augmenter".

Après que l'action de Nvidia a plus que triplé en 2023, elle est déjà devenue la cinquième entreprise la plus précieuse du marché boursier américain.

Nvidia a été l'un des principaux bénéficiaires de la course des entreprises technologiques à l'intégration de l'IA dans leurs produits et services, Meta Platforms et d'autres grandes entreprises technologiques ayant acheté pour des milliards de dollars de processeurs graphiques Nvidia.

Les développeurs d'IA sont confrontés à des listes d'attente de plusieurs mois pour utiliser les processeurs de Nvidia par l'intermédiaire des fournisseurs d'informatique en nuage, bien que ces temps d'attente soient en train de diminuer, a écrit M. Moore de Morgan Stanley.

La dernière fois que la valeur de Nvidia a dépassé celle d'Amazon, c'était en 2002, lorsqu'elles valaient chacune moins de 6 milliards de dollars.

Leader précoce dans la course à l'IA, Microsoft a dépassé Apple en janvier pour devenir l'entreprise la plus précieuse au monde. Derrière ce duo, parmi les sociétés cotées en bourse les plus précieuses au monde, on trouve le géant pétrolier Saudi Aramco, Alphabet et Amazon.

Saudi Aramco a une capitalisation boursière de 2 billions de dollars, ce qui en fait la troisième société cotée en bourse la plus précieuse au monde, selon les données du LSEG. Toutefois, plus de 90 % de cette société est étroitement détenue par le gouvernement saoudien et moins de 2 % de ses actions sont disponibles à la négociation pour les investisseurs.