Archer Exploration Corp. a fait le point sur son programme de forage d'hiver 2023 au projet de nickel Grasset, qu'elle détient à 100 % et qui est situé dans la ceinture de roches vertes de l'Abitibi, au Québec (Canada). La société progresse dans son programme d'exploration hivernal, qui comprend des travaux de forage, de géophysique et d'échantillonnage du till de fond.

Le sondage GR23-02 a recoupé une épaisseur réelle de 3 m de sulfures massifs volcanogènes stériles près de l'horizon H1 à une profondeur de 795 m, confirmant la présence d'une importante source de soufre nécessaire à la minéralisation de sulfures magmatiques Ni-Cu-ÉGP. Les sulfures massifs nouvellement recoupés ne sont qu'à 35 m de l'intersection minéralisée historique la plus profonde (2018) à haute teneur (GR18-102A : 2,76% NiEq sur 0,51 m), tout en ciblant une zone située 70 m en dessous de cette intersection. Un dégel hivernal plus précoce que prévu a interrompu le forage du trou pilote, tandis que la société ajoute un support supplémentaire pour les conditions de forage du printemps.

Une foreuse est en train d'être mobilisée pour tester des cibles peu profondes hautement prioritaires immédiatement au nord-ouest de la ressource définie. La poursuite des programmes de forage sonique et de géophysique permettra d'identifier d'autres cibles. Le développement de techniques de forage directionnel profond à Grasset offrira à Archer des possibilités d'exploration rentables pour poursuivre l'exploration du corridor de 23 km riche en ultramafites de Grasset.

Les ressources minérales de Grasset sont situées à l'extrémité sud-est d'une ceinture sous-explorée de 23 km de long contenant d'abondantes roches ultramafiques favorables. Un programme de forage sonique est en cours pour échantillonner la base du till glaciaire (60-90 m d'épaisseur), ce qui rend le gisement de Grasset et d'autres minéralisations insensibles aux techniques conventionnelles d'échantillonnage géochimique de surface. En outre, les premiers mètres du substratum rocheux seront inclus dans la collecte d'échantillons, ce qui permettra essentiellement de développer une approche visant à identifier les zones présentant des anomalies géochimiques sous-jacentes dans les roches ultramafiques du substratum rocheux, le long des parties les plus prometteuses de la ceinture de 23 km de long.

Cette technique est couramment utilisée avec succès dans l'industrie minière. Cette technique est couramment utilisée avec succès dans les campagnes d'exploration pour détecter les gisements de minéraux sous d'épais morts-terrains. Le programme de forage sonique a commencé au début du mois de mars et quatre trous soniques ont été réalisés à ce jour.

L'épaisseur du till se situe entre 75 et 85 m et est principalement composé de sable et d'argile avec par endroits des horizons d'un mètre d'épaisseur d'argile silteuse et de silt. Le till basal, dans les 8 à 12 derniers mètres, est typiquement composé de clastes ultramafiques subangulaires avec quelques clastes felsiques dans une matrice de sable silteux. Ce programme d'orientation initial de 20 sondages soniques progresse bien et devrait être achevé dans 3 à 4 semaines.

Les analyses de laboratoire devraient être reçues 4 à 6 semaines plus tard. Une utilisation judicieuse de la géophysique de fond de trou et des levés géophysiques à pénétration profonde sont en cours à Grasset. L'efficacité des approches géophysiques conventionnelles est entravée par la nature conductrice des morts-terrains glaciaires (argile épaisse), les multiples types d'unités stratigraphiques conductrices et de roches minéralisées (mudstones graphitiques, sulfures massifs volcanogènes stériles et sulfures magmatiques massifs à semi-massifs minéralisés en nickel) et le potentiel de cibles de sulfures de nickel plus profondes sur la propriété (400 à 600 m sous la surface).

Dans certaines parties du gisement, le graphite et les sulfures volcanogènes stériles sont très proches de la lentille H1, ce qui rend difficile la différenciation des deux avec les levés géophysiques conventionnels. C'est pourquoi le système InfiniTEM® XL d'Abitibi Geophysics a été choisi comme l'une des techniques géophysiques d'aide à l'exploration, car il possède l'une des meilleures mesures de performance dans ce type d'environnement difficile. Afin de détecter des conducteurs anormaux (sulfures massifs) à une profondeur de 800 à 1 000 m, une ligne de grille de 53 km a été coupée pour permettre l'installation de deux boucles fixes de 0,8 x 2,5 km à haute puissance pour un couplage maximal.

Le même système InfiniTEM® XL sera également utilisé pour l'exploration par forage à grande échelle sur la propriété. De nouveaux forages et six forages historiques à la limite de la minéralisation de nickel connue sont actuellement étudiés en utilisant la configuration de la grande boucle double. Des levés de type similaire dans le centre-nord du Québec ont permis de détecter des minéralisations à plus de 600 m du trou de forage.

Les conducteurs identifiés par le levé InfiniTEM® XL en forage feront l'objet d'une étude plus approfondie à l'aide du capteur gravimétrique GraviLOG, unique en son genre, afin de mieux identifier la nature des cibles potentielles. Le graphite et les sulfures massifs sont tous deux de très bons conducteurs, bien que le graphite ait une densité nettement inférieure (2,3 kg/m3) à celle des sulfures massifs (4,5 kg/m3). Un levé gravimétrique en fond de trou permettra de différencier le graphite des sulfures massifs, en raison de cette différence marquée de densité.