Selon le rapport, Nissan fait pression sur Renault pour qu'il réduise sa participation à 15 %. Le constructeur automobile français détient environ 43 % de Nissan.

Cette réduction permettrait à Renault de se rapprocher de la part de Nissan dans l'entreprise française, qui est d'environ 15 % sans droit de vote.

En juin, Nissan a révélé les détails de son pacte d'alliance avec l'actionnaire principal Renault, qui empêche ce dernier d'augmenter unilatéralement sa participation au-delà de 44,4 %.

Les discussions entre les deux entreprises portent sur la question de savoir si Nissan rejoindra la nouvelle unité de Renault créée pour abriter ses actifs dans le domaine des véhicules électriques en échange de la réduction progressive de la participation de Nissan par son allié français, selon un rapport du Wall Street Journal daté de vendredi.

Renault prévoit de scinder ses activités liées aux véhicules électriques (VE) et aux moteurs à combustion afin de rattraper ses rivaux tels que Tesla et Volkswagen dans la course à la conduite plus propre.

Les dirigeants des deux entreprises ont discuté du projet de Renault de remodeler leur alliance lors de réunions en France et au Japon.

Les négociations entre les entreprises s'intensifient, selon le rapport de Bloomberg, qui ajoute que le directeur général de Renault, Luca de Meo, doit assister à la course de Formule 1 à Suzuka dimanche, ce qui lui donnera l'occasion de s'entretenir avec le PDG de Nissan, Makoto Uchida.

Le rapport précise toutefois qu'il est peu probable que les discussions du week-end aboutissent à des résultats concrets.

Renault n'a pas répondu immédiatement à la demande de commentaire de Reuters. Un porte-parole de Nissan n'a pas répondu immédiatement à une demande de commentaire en dehors des heures normales de travail.