Nissan pourrait essayer en outre de diluer les droits de vote de Renault à moins de 40% pour contenir l'influence de l'Etat français, précise le quotidien japonais.

Le constructeur automobile japonais a réuni lundi un conseil d'administration pour évoquer notamment l'équilibre des pouvoirs avec Renault au sein de l'alliance entre les deux groupes mais n'a rien dit sur ce qui a émergé du débat entre ses administrateurs.

Renault détient 43,4% du capital de Nissan et le groupe japonais possède en retour 15% de Renault, mais aucun droit de vote. La crise a éclaté au grand jour au printemps, la décision de l'Etat de monter au capital de Renault pour s'assurer les droits de vote doubles de la loi Florange ayant été vue comme rompant le délicat équilibre de l'alliance fondée en 1999.

(Rédaction de Bangalore, Juliette Rouillon pour le service français)

Valeurs citées dans l'article : Renault, Nissan Motor Co Ltd
Valeurs citées dans l'article : Renault, Nikkei 225, ALLIANCE, Nissan Motor Co Ltd