Royal Bank of Scotland, qui est encore détenue en majorité par l'Etat britannique depuis la crise financière, continue d’être un puits sans fond. L’action de la banque britannique s’enfonce de 4,58% à 183,20 pence, soit la plus forte baisse de l’indice FTSE 100, après avoir présenté des pertes plus lourdes que prévu. Au deuxième trimestre, elle a enregistré une perte nette, part du groupe, de 1,08 milliard de livres sterling contre un bénéfice de 280 millions un an plus tôt et un consensus Bloomberg d’une perte de 247 millions.

La lourde perte de Royal Bank of Scotland s'explique principalement par les coûts pour litiges enregistrés ce trimestre : 1,284 milliard de livres. Les litiges comprennent notamment les poursuites entamées par les actionnaires ayant participé à l'augmentation de capital de 2008, qui estiment avoir été trompés sur la solidité de la banque, et la vente abusive d'assurances emprunteur.

Ses revenus ont chuté de 19,7% à 3 milliards de livres.

Le ratio de fonds propres durs a reculé de 10 points de base sur le trimestre à 14,5%, mais demeure supérieur à l'objectif de la banque d'un ratio de 13% cette année. Le ratio de levier a également baissé de 10 points de base à 5,2%.