L’entreprise sportswear italienne MONCLER d’origine française, spécialiste de la doudoune, qui a fait passer ce vêtement technique à un vêtement de ville, puis de mode, va y intégrer des puces électroniques dès ses nouvelles collections 2016. Un moyen onéreux pour la marque de lutter face à une contrefaçon grandissante dans cet univers du luxe qu’elle aborde depuis 2003, mais efficace : ce système technologique de traçabilité, appelé « puce RFID », permettra d’authentifier rapidement et facilement une doudoune MONCLER avant l’achat pour certifier que le produit est réellement le fruit du travail des artisans de la marque et non celui d’un dispositif de contrebande. Un usage inédit pour cette technologie, habituellement utilisée pour les paiements mobiles, qui permet de transmettre plus d’informations que les simples code-barres, en utilisant les ondes radio. Restent les contraintes tarifaires, 100 à 10 000 euros pour un lecteur dédié et 5 à 30 euros par étiquette, et les interrogations sur d’éventuels risques pour la santé des consommateurs.
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