Le bureau parisien de WorldCoin a été contrôlé par l'autorité française de surveillance des données personnelles cette semaine, dans le cadre de la pression réglementaire mondiale exercée sur la société de monnaie numérique cofondée par Sam Altman, fondateur de ChatGPT.

La CNIL a déclaré en juillet que la légalité des données biométriques de Worldcoin "semblait douteuse".

"Des contrôles ont eu lieu dans les bureaux de Worldcoin", a déclaré jeudi un porte-parole de la CNIL, confirmant un rapport antérieur de Politico selon lequel les contrôles ont eu lieu mercredi.

Les responsables de Worldcoin n'ont pas immédiatement répondu à une demande de commentaire de Reuters sur les dernières vérifications de la CNIL.

Le porte-parole de la CNIL s'est refusé à tout autre commentaire.

Worldcoin demande aux utilisateurs de fournir leurs scans de l'iris en échange d'une pièce d'identité numérique et, dans certains pays, en échange de crypto-monnaie gratuite. Son site web indique qu'il a inscrit 2,1 millions de personnes, principalement dans le cadre d'un essai au cours des deux dernières années.

En réponse à l'enquête initiale de la CNIL en juillet, la Worldcoin Foundation avait déclaré que Worldcoin avait été conçu pour protéger la vie privée des personnes, qu'il avait mis en place un solide programme de protection de la vie privée et qu'il s'était engagé à respecter les exigences réglementaires.

La Worldcoin Foundation est une entité basée aux îles Caïmans qui se décrit comme un "gardien du protocole Worldcoin".

OpenAI, la société qui a créé ChatGPT, est soutenue par Microsoft (rapport de Sudip Kar-Gupta ; rapport complémentaire de Martin Coulter à Londres ; rédaction d'Alexander Smith).