Vers 13h30 GMT, le titre cédait 5,43% à 4,498 euros, alors que l'indice regroupant les valeurs technologiques européennes ne perdait que 0,22%.

Le secteur ne semble ainsi guère réagir à des déclarations de cancérologues de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) disant que le téléphone portable était peut-être cancérigène.

L'action Nokia avait perdu 18% mardi après que le groupe a annoncé renoncer à atteindre les objectifs qu'il s'était fixés quelques semaines plus tôt, suscitant des interrogations sur la capacité de son nouveau directeur général à orchestrer le redressement promis en février.

La tendance des analystes est de réduire leurs objectifs de cours sur le titre Nokia. Ils mettent notamment en doute la capacité du finlandais à reconquérir ses parts de marché perdues, même après la mise en vente des nouveaux appareils équipés de logiciels Windows de Microsoft.

"Nous continuerons à éviter cette valeur, étant donné que les ventes de smartphones Symbian chutent plus vite que prévu, et que nous sommes sceptiques sur la capacité des nouveaux combinés Windows à reconstituer les profits perdus", a commenté Stephen Patel, analyste chez Gleacher & Co.

Nokia a reconnu que la concurrence d'Apple, de Google et de fabricants bon marché réduisaient ses ventes et le contraignait à baisser ses prix de vente.

JPMorgan a abaissé son objectif de cours de 5 à 4,25 euros. Crédit Suisse a été plus sévère en passant de 5,5 à 4 euros. Nomura est passé de 4,75 à 4 euros.

Ritsuko Ando, Gregory Schwartz pour le service français, édité par Benoît Van Overstraeten