Le nouveau centre, situé au centre de Londres dans le quartier de West End, accueillera des ingénieurs, des développeurs, des équipes de marketing et vente travaillant notamment sur la plate-forme Workplace. Il abritera également le premier incubateur interne de startups de Facebook, appelé LDN_LAB.

Le ministre britannique des Finances Philip Hammond a salué cet investissement à l'issue d'une visite du nouveau bâtiment situé à Rathbone Place, tout près de la principale artère commerçante d'Oxford Street.

"C'est un signe de confiance dans notre pays que des entreprises innovantes comme Facebook investissent ici", a-t-il souligné.

"L'accent mis sur l'ingénierie et les 800 nouveaux emplois créés montrent que Londres reste à la pointe de l'innovation mondiale", a pour sa part déclaré le maire de Londres, Sadiq Khan, cité dans un communiqué.

Selon lui, l'incubateur de Facebook devrait jouer un rôle important pour attirer des talents essentiels à Londres et contribuer à ouvrir la voie à la prochaine génération de startups à succès.

Nicola Mendelsohn, vice-présidente de Facebook pour la région EMEA (Europe, Moyen-Orient et Afrique), a souligné que le premier réseau social était engagé plus que jamais envers le Royaume-Uni et entendait soutenir la croissance des jeunes pousses innovantes.

"L'écosystème entrepreneurial dynamique du Royaume-Uni et sa réputation internationale d'excellence en ingénierie en font l'un des meilleurs endroits au monde pour bâtir une entreprise de technologie", a-t-elle déclaré.

"Ce pays a été une partie importante de l'histoire de Facebook au cours de la dernière décennie, et j'ai hâte de poursuivre notre travail pour réaliser notre mission de rapprocher le monde", a-t-elle ajouté.

Les nouveaux emplois, créés 10 ans après l'ouverture du premier bureau de Facebook à Londres, porteront les effectifs du groupe en Grande-Bretagne à plus de 2.300 d'ici la fin de 2018.

Malgré les risques liés au Brexit, Facebook, comme d'autres géants américains du numérique, notamment Google et Amazon, n'a pas renoncé à se développer à Londres.

Facebook avait emboîté le pas de Google l'an dernier peu de temps après l'annonce par le moteur de recherche de la construction d'un nouveau centre dans la capitale britannique destiné à accueillir plus de 7.000 employés au total.

(Paul Sandle; Claude Chendjou pour le service français, édité par Véronique Tison)

Valeurs citées dans l'article : Facebook, Amazon.com, Alphabet