Le premier cimentier mondial a annoncé jeudi matin la vente de six carrières de granulats dans l'Etat de Géorgie, aux Etats-Unis, pour une valeur d'entreprise de 123 millions d'euros. Mardi, il avait dit créer une coentreprise au Mexique pour regrouper ses actifs cimentiers avec ceux d'Elementia, avec à la clé environ 40 millions d'euros de désinvestissements.

En novembre, Lafarge avait indiqué avoir sécurisé près de 650 millions d'euros de désinvestissements cumulés sur l'année.

"On est très proche de la cible initiale du milliard d'euros", a indiqué à Reuters un porte-parole du groupe. "On pense que l'atteinte de l'objectif devrait se faire rapidement, ce qui veut dire qu'il y a de petits désinvestissements qui ont lieu."

Selon des informations de presse, Lafarge chercherait à céder notamment ses activités en Inde et sa filiale sud-coréenne.

Le groupe s'efforce de se délester de ses actifs non stratégiques afin de ramener sa dette, actuellement de 12,2 milliards d'euros, au-dessous des 10 milliards d'euros le plus tôt possible en 2013.

La note de crédit de Lafarge a été déclassée dans la catégorie "junk" par les agences de notation Standard & Poor's et Moody's en 2011.

Le cimentier fera un point définitif sur le montant total des cessions réalisées sur l'ensemble de l'année écoulée à l'occasion de ses résultats annuels, le 20 février.

En Bourse, Lafarge prenait 0,25% à 48,48 euros à 16h50, après être monté jusqu'à 49,15 euros, un gain à comparer aux baisses du CAC 40 (-0,37%) et de l'indice sectoriel des valeurs européennes liées au BTP (-0,5%).

Gilles Guillaume, Elena Berton et Blandine Hénault, édité par Dominique Rodriguez