Les investisseurs ne réagissent guère à la publication hier après Bourse des comptes semestriels de LDC, en progression de 0,01% à 118,54 euros. Ceux-ci ont été marqués par une progression du résultat net part du groupe (RNPG) de 31,6% à 32,1 millions d'euros, une hausse de 25,7% du résultat opérationnel courant (ROC) à 47,4 millions d'euros et une augmentation du chiffre d'affaires de 7,2% (+6,2% à périmètre et change constants). Ces résultats sont supérieurs aux prévisions de Gilbert Dupont, qui tablait sur un RNPG de 29,6 millions d'euros et un ROC de 43,9 millions.


Le courtier parisien demeure cependant prudent, en particulier en raison des prix des matières premières fermes (blé, soja) et d'une pression concurrentielle accrue dans un secteur fragilisé. A l'image de CM-CIC, qui a maintenu sa recommandation Conserver, il a en effet renouvelé son opinion Alléger avec un objectif de cours tout de même légèrement revu à la hausse de 117,7 euros (vs 116,5 euros).

Il reste qu'outre la détente récente sur les prix des matières premières, la bonne tenue de la consommation et la dynamique des produits de la marque ont permis à LDC, par ailleurs porté par la bonne performance du pôle volaille France et la comptabilisation du CICE (impact positif de 7,5 millions d'euros), d'afficher des résultats plutôt encourageants.

Evoluant dans un contexte général toujours difficile, le groupe appréhende cependant les prochains mois "avec la plus grande prudence". Les incertitudes sur la consommation et les menaces qui pèsent sur la filiale avicole française l'ont notamment amené à prévoir un ROC hors CICE stable, dans une fourchette comprise entre 83 et 85 millions d'euros.

(G.D)